• Fame Ndongo et Motaze sont cités dans une rocambolesque affaire
• Ils sont accusés d'avoir bloqué les avantages du recteur de l'Université de Ngaoundéré
• Le PCA de l'université a donné des détails
A l'université de Ngaoundéré, le PCA accuse les ministres Louis Paul Motaze et son collègue Dame Ndongo d'avoir bloqué les avantages du recteur.
Selon les témoignages,le recteur de l'Université de Ngaoundéré, Professeur Florence UPHIE CHINJE est inexplicablement privée de ses avantages, indemnités et primes depuis janvier 2022.
Avantages liés à son poste, il serait le seul à ne pas rentrer en possession. On ignore les vraies raisons qui se cachent derrière cet acte.
C'est au cours de la 48ème session ordinaire du conseil d'administration de l'Université de Ngaoundéré, présidé par ABDOULAYE BABALÉ le 14 juin dernier, que le président du conseil d'administration (PCA) de l'université a donné des détails sur l'affaire.
« Le Conseil d'administration de l'Université de Ngaoundéré se déclare incompétent à se prononcer sur les avantages, indemnités et primes susceptibles d'être accordés au Recteur de l'Université de Ngaoundéré. Il s'en tient aux instructions reçues de la tutelle administrative et financière », peut-on lire dans un document portant résolution du sujet soulevé, et signé AMADOU BOBBO et ABDOULAYE BABALÉ, respectivement administrateur et PCA de l'Université de Ngaoundéré.
Selon camer.be, lors de la dernière session du conseil d'administration de l'Université de Ngaoundéré en décembre dernier, le climat était hostile entre le Recteur, Professor Florence UPHIE CHINJE, et ABDOULAYE BABALÉ le PCA. « Nos sources rapportent qu'ayant approché une fois le PCA afin que ses avantages, indemnités et primes statutaires inhérentes à sa fonction lui soient versés, le Recteur de l'Université de Ngaoundéré s'est entendu dire qu'elle pouvait prélever ceux-ci dans les caisses de l'institution académique », écrit le confrère.
« C'est un piège qu'on a voulu lui tendre, en lui demandant de percevoir ses avantages, indemnités et primes de fonction, dans les fonds de l'Université. Ce qui serait un acte illégal passible d'être qualifié de détournement de deniers publics. Le recteur de l'Université de Ngaoundéré a droit aux mêmes avantages que tous les autres recteurs des universités d'État du Cameroun. Il est hors de question que ces derniers lui soient retirés, alors qu'elle assume toujours les fonctions de recteur d'une université d'État, avec rang de secrétaire d'État. C'est une situation extrêmement grave et qui, devrait attirer l'attention du Premier ministre », a fait savoir à nos confrères, un agrégé de Droit qui a requis l'anonymat.
« Au regard de tout ce décor, il y a lieu de penser qu'une cabale est orchestrée contre le Recteur de l'Université de Ngaoundéré », a conclu le journal.