D'après l'hebdomadaire Kalara du lundi 7 août 2017, quatre nigériens sont traduits à la barre depuis le 31 juillet dernier au Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi pour des présumés faits de faux et usage de faux en écriture publique et authentique; immigration irrgéulière et tentative de corruption. Les suspects sont détenus à la prison centrale de Yaoundé depuis un an et ont toujours reconnu les faits mis à leur actif.
En effet, dans le procès verbal d'enquête dont le représentant du parquet a donné lecture de quelques extraits, les mis en cause se sont retrouvés inopinément au poste de police d'Ekok en possession de cartes de séjour contrefaits.
Dans sa version des faits, l'un des prévenus affirme que le document retrouvé en sa possession lui aurait été remis par son frère, qui lui aussi interpellé était détenteur d'une fausse carte de séjour. Une fois gardé dans une cellule de police, l'un des accusés va tenter de corrompre l'officier en charge de l'affaire avec la somme de 100 000 FCFA afin de recouvrer sa liberté, peut-on lire dans le journal.
Dans leur plaidoyer, ces ressortissants nigériens vont expliquer que les cartes de séjour en leur possession leurs ont été remises contre de fortes sommes d'argent par un tiers.
"C'est quand j'ai voulu voyager pour le Nigéria que je me suis rendu compte que j'ai perdu ma carte d'identité. Alors je me suis rapproché de mon grand frère pour qu'il m'aide à obtenir une carte de séjour. J'ai déboursé la somme de 120 000 FCFA pour cette opération. Je ne savais pas que cette carte était fausse", se défend l'un d'eux. et de rencherir qu'il n'avait aucun doute sur l'authenticité de sa carte de séjour, vu qu'elle était produite dans un commissariat.
D'expression Haoussa, les aveux des quatres accusés ont été traduits par un interprète commis par le ministère public. La prochaine audience aura lieu le 17 août prochain.