Ecole de journalisme
Ça, on peut dire que le lanceur d’alerte Paul Chouta n’a pas loupé son homologue journaliste Bruno Bidjang. Le collaborateur de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga a prétendu avoir un diplôme qu’il n’aurait pas en réalité, selon Paul Chouta. Tout serait faux, comme le jure Chouta sur sa page Facebook.
Bruno Bidjang, tu es un fieffé menteur. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi certaines personnes sont si complexées, mythomanes et enfumeuses. Bruno Bidjang, reçu en Côte d'Ivoire dans une émission présentée par Yves de Mbella, affirme qu'il a une licence en sciences politiques et qu'il est en troisième année licence journalisme à l'Issam. C’est un mensonge grossier et puant.
Bruno Bidjang, je te mets au défi de nous dire dans quelle université tu as obtenu ta licence en sciences politiques et par quelle alchimie tu te trouves aujourd'hui en troisième année licence en journalisme. Je te mets au défi de nous donner le matricule avec lequel tu as obtenu ta fameuse licence et les noms de tes camarades de fac. Maintenant, ce n'est plus la licence en sciences économiques, la nouvelle trouvaille c'est sciences politiques ?
En réalité, Bruno Bidjang a, par le truchement d'un ministre dont je tais le nom pour le moment, intégré la 44ème promotion de la filière journalisme niveau 1 à l'Esstic en 2014. Quelques mois après, il a séché les cours abandonnant sa formation pour jongler à Vision 4 (Groupe l'Anecdote) où son père François Bikoro y était.
Sa formation à l'Esstic étant bloquée du fait de son absentéisme notoire, le même ministre manœuvre et il réintègre à nouveau la filière journalisme niveau 1 l'Esstic en octobre 2022. Il y commence les cours jusqu'en janvier 2023. Suite à une polémique liée à la désignation de son patron Jean-Pierre Amougou Belinga comme parrain de sa promotion à l'Esstic - laquelle désignation avait suscité l'indignation des personnalités comme Haman Mana au point où l'Esstic a suspendu ledit parrainage, en guise de solidarité à son patron, Bruno Bidjang décide de mettre un terme à sa formation à l'Esstic le 12 janvier 2023 pour aller s'inscrire en journalisme niveau 1 à l'Issam qui appartient à son boss.
Bruno Bidjang lui-même écrivait à cette circonstance « si je suis retourné à l'Esstic, c'est parce que je devais achever ma formation débutée il y a quelques années là-bas ». Il a poursuivi que « je croyais en l'objectivité de cette école. Mais aujourd'hui, je découvre les guerres de clans qui s'y sont implantées et c'est bien dommage ». Et annonçait que « je mets donc un terme à ma formation dans cette école, et j'irai l'achever à l'Issam avec fierté. On ne peut pas vouloir traîner le nom du patron dans la boue, et je continue dans cette école comme si de rien n'était ».
Comment Bruno Bidjang affirme aujourd'hui qu'il est en troisième année journalisme à l'Issam alors qu'il a intégré cet institut il n'y a que 10 mois ? Doit-on lui apprendre que pour arriver au niveau 3 il faut d'abord réussir aux niveaux 1 et 2 qui demandent au moins 2 années académiques ? Ou bien dans l'Issam de Jean-Pierre Amougou Belinga, on peut se lever un matin et se retrouver au niveau 3 ?
Bruno Bidjang a certainement oublié qu'on est au 21ème siècle où tout est archivé et qu'on ne peut se permettre de mentir aussi grossièrement sans se faire attraper. Le mensonge n’a pas de longues jambes.
