Faux et usage de faux dans l'Affaire Martinez Zogo : Mathias Owona Nguini fait une fracassante entrée

Dans le tumulte de l'affaire Martinez Zogo, le professeur des Universités, Eric Mathias Owona Nguini, lève le voile sur ce qu'il qualifie de tentative de manipulation orchestrée autour de documents prétendument attribués au juge d'instruction du tribunal militaire. Une révélation cruciale qui met en lumière les manigances d'officines cherchant à semer le doute sur la sérénité de la justice au Cameroun.

Selon le professeur, ces faux documents ne sont pas simplement des erreurs ou des maladresses, mais plutôt une stratégie délibérée visant à instaurer un climat de crise dans le pays. Dans une récente intervention sur l'émission "Libre Expression" d'Info Tv, il a souligné que certains acteurs, agissant depuis l'ombre, cherchent à présenter le Cameroun comme un État où l'ordre et la légalité ne prévalent plus.

"Nous sommes dans un processus de manipulation. Il y a des gens qui sont de certaines officines qui manipulent parce qu’ils veulent créer un climat crisogène et qui font croire des balivernes aux gens pour établir que plus rien ne fonctionne au Cameroun," a déclaré Eric Mathias Owona Nguini.

Il met également en garde contre la généralisation hâtive des problèmes spécifiques à cette affaire, soulignant que la justice militaire, relevant d'un ordre juridictionnel particulier, doit être analysée selon ses propres règles. Pour lui, l'évocation du code de justice militaire plutôt que du code pénal est cruciale pour comprendre les subtilités de cette enquête complexe.

Ainsi, le professeur Owona Nguini souligne que l'objectif ultime de ces manœuvres est de dépeindre le Cameroun comme un pays en désordre, une image qui servirait les intérêts de ceux qui veulent discréditer le fonctionnement des institutions.

À la croisée des enjeux politiques et judiciaires, l'affaire Martinez Zogo continue de révéler des facettes complexes, et la vigilance de la société civile et des médias est plus que jamais nécessaire pour garantir la transparence et la crédibilité du processus judiciaire.