Une situation totalement malheureuse s’est produite sous les yeux des corps habillés qui ne pouvaient plus rien faire pour sauver la victime.
C’est une femme porteuse d’enfants qui a été interpellé et amenée manu militari au commissariat pour une affaire de carte nationale d’identité (CNI).
Finalement, les conséquences de ce nouvel acte déplorable sont plus lourdes que le coût d’établissement d’une foutue carte d’identité.
Le lanceur d’alerte camerounais raconte en détail l’histoire qui a le mérite de choquer plus d’une personne. Le mal étant déjà fait, on ne peut qu’attirer l’attention des autorités pour que de tels comportements ne se reproduisent plus à l’avenir.
Commissariat central numéro 4 de Logbessou, Douala
Une femme enceinte arrêtée, embarquée au commissariat pour défaut de CNI fait une fausse couche. Le commissaire exige de son mari qu’il mette le carburant dans la voiture pour qu'il la libère.
Si vous doutiez un seul instant que des monstres dépourvus de toute once d'humanité dirigent ce pays, voici l'ultime preuve que vous avez tort.
Hier soir (jeudi le 09 décembre 2022, ndlr), cette femme enceinte s'est rendue à cent (100) mètres de son domicile acheter des fruits.
Elle va se faire interpeller par des éléments du commissariat central numéro 4 de Logbessou.
Son mari informé se rendra aussitôt sur les lieux munis de la CNI de son épouse mais grande sera sa surprise lorsque le commissaire exigera qu'il lui verse de l'argent pour le carburant de sa voiture.
"Je suis sorti de la maison sans argent juste la CNI de ma femme", dit le mari de la dame enceinte au commissaire qui à son tour lui réplique : "Tant pis ! Le haut nous appartient".
Le commissaire et ses hommes vont embarquer la femme enceinte au commissariat menaçant de lui faire passer la nuit en cellule.
Stressée, apeurée, la pauvre femme enceinte va faire une fausse couche.
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Ce commissaire qui a une femme et des enfants mais parce qu'il arbore des galons et un pistolet à la ceinture, se croit intouchable et immortel.