Femme pour Christ a 40 ans

L'antenne Camerounaise de l'association chrétienne vient de réitérer à Ngaoundéré le rôle prépondérant de la femme dans la préservation de la paix.

Des femmes réunies au sein de l'association chrétienne luthérienne « Femme pour Christ » sont à Ngaoundéré depuis le début de la semaine. Elles viennent des dix régions du Cameroun. Pour marquer l'an 40 de leur mouvement, ces chrétiennes ont organisé diverses activités.

A cet effet, adoration, conférences, débats, sensibilisation, campagne de santé et activités sportives sont en train de meubler toute une semaine durant la vie de ces femmes. « La place de la femme est restée prépondérante dans l'œuvre d'évangélisation depuis toujours. Aujourd'hui encore, nous sommes interpellées plus qu'hier. C'est pourquoi le thème de cette année anniversaire est : Femme et leadership », précise Ada Maina, directrice nationale des femmes pour Christ. L'évènement qui s'est ouverte mercredi a connu la participation des Eglises sœurs à l'instar de l'Eglise fraternelle luthérienne (EFL), l'Union des Eglises évangéliques du Cameroun (UEEC).

Lors du culte qui a ouvert les festivités, Monseigneur Ruben Ngozo, évêque de l'Eglise évangélique luthérienne du Cameroun (EELC) a insisté sur la place de la foi dans toute action humaine. De son point de vue, la femme occupe une place de choix dans la vie de famille et par extension dans l'harmonie sociale. Des sujets d'actualité sur la situation sécuritaire du Cameroun ne seront pas en reste. « La région de l'Adamaoua, comme celle de l'Extrême-Nord vit des phénomènes de prise d'otage et de terrorisme.

La réponse des femmes est nécessaire » a précisé Virginie Nyapouli, membre de l'association. A en croire les responsables de l'EELC, un accent sera mis sur la lutte contre la corruption, la réconciliation et le développement spirituel entre autres. Des aspects qui une fois bien négociés ouvriront, à coup sûr, le chemin d'une paix sociale durable. Le mouvement lancé en 1975, par la Sudan Mission entend continuer son chemin afin que celles-ci deviennent des actrices majeure de la paix sociale.