Depuis le feuilleton judiciaire qui oppose depuis quelques années le Port autonome de Douala (Pad) au Groupe du magnat français Vincent Bolloré, la proximité entre le Dg du Port autonome de Douala (Pad), Cyrus Ngo’o et le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, ne semble pas du tout arranger le camp Esso, en référence au ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des sceaux. Au contraire. L’opposition quasi-ouverte entre les 2 proches collaborateurs du chef de l’Etat semble refaire surface dans l’affaire Pad-Cana Bois. Certains allant jusqu’à y voir une histoire de bataille de succession du président Paul Biya. Dans le camp Esso à qui une certaine opinion prête des ambitions prononcées, l’on ne loupe plus aucune occasion pour brocarder Ferdinand Ngoh Ngoh, l’homme qui serait à leurs yeux, le principal adversaire pour arriver à Etoudi. Et ceci, à travers ces "hautes instructions" du chef de l’Etat à exercer la fonction présidentielle, elle serait davantage une ambition pour Ngoh Ngoh de conserver le pouvoir par la « belle famille » du président.
Depuis le feuilleton judiciaire qui oppose depuis quelques années le Port autonome de Douala (Pad) au Groupe du magnat français Vincent Bolloré, la proximité entre le Dg du Port autonome de Douala (Pad), Cyrus Ngo’o et le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, ne semble pas du tout arranger le camp Esso, en référence au ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des sceaux. Au contraire. L’opposition quasi-ouverte entre les 2 proches collaborateurs du chef de l’Etat semble refaire surface dans l’affaire Pad-Cana Bois. Certains allant jusqu’à y voir une histoire de bataille de succession du président Paul Biya. Dans le camp Esso à qui une certaine opinion prête des ambitions prononcées, l’on ne loupe plus aucune occasion pour brocarder Ferdinand Ngoh Ngoh, l’homme qui serait à leurs yeux, le principal adversaire pour arriver à Etoudi. Et ceci, à travers ces "hautes instructions" du chef de l’Etat à exercer la fonction présidentielle, elle serait davantage une ambition pour Ngoh Ngoh de conserver le pouvoir par la « belle famille » du président. Et pourtant, estiment d’autres observateurs pointilleux, la « délégation permanente de signature » dont bénéficie Ferdinand Ngoh aujourd’hui est une vieille pratique au Cameroun. En 1997 en effet, le président Paul Biya va accorder presque les mêmes pouvoirs à son secrétaire général d’alors, Marafa Hamidou Yaya, avec cette innovation que le Sg/Pr ne peut plus effectuer des virements de crédits budgétaires, mais bénéficie par contre d’une nouvelle compétence : « nommer jusqu’aux fonctions de directeur adjoint à la présidence de la République. Par la suite, le successeur de Marafa Hamidou Yaya, Jean Marie Atangana Mebara, va également bénéficier du même décret. Le secrétaire général de la présidence de la République peut ainsi transmettre les « hautes instructions » du chef de l’Etat par écrit, oralement ou par tout autre moyen, croient savoir certaines sources. Bénéficiant ainsi de tous ces pouvoirs, il est par ailleurs connu que le Sg/Pr est le prolongement de la Dg/Sn à la présidence de la République. Pour les affidés de Laurent Esso, c’est Ferdinand Ngoh Ngoh qui serait donc le principal obstacle à l’interpellation de Cyrus Ngo’o par les éléments de la Dg/Sn dans l’affaire PadCana Bois. La parade est très vite trouvée : contourner la police pour s’orienter du côté des officiers de la police judiciaire de la gendarmerie nationale. Ici encore, le résultat attendu est encore incertain. De quoi irriter les réseaux Esso…