Fermeture d'hôpital : un citoyen victime du désordre total dans le système

Jorel Jacques publie tel que reçu le message d’un de ses abonnés. Celui-ci fait savoir à l’activiste qu’il est à l’hôpital depuis quatre jours avec sa mère. Mais où est-ce que le bât blesse ?

« On a besoin du sang en urgence et l'hôpital dans lequel elle est internée n'a pas son groupe sanguin. On m'a envoyé à l'hôpital central, la responsable de la banque de sang n'est pas là.

Comme vous pouvez le voir, c'est fermé et je suis devant comme ça. J'ai frappé jusqu'à avoir mal à la main, c'est là où une infirmière passe pour me dire de revenir lundi, car il n’y a personne et elle me dit cela avec un mépris jusqu'à me dire de ne pas déranger les gens avec le bruit que je faisais en frappant à la porte.

Donc ceux et celles qui ont besoin de sang entre aujourd'hui et demain doivent mourir ? Ce pays me dépasse », dit-il en ne décolérant pas.

À l’activiste de demander : « Comment la banque de sang d'un hôpital peut être fermée ? Les malades font comment ? Ah j'oubliais, c'est au Cameroun. En tout cas, vous avez encore sept ans à vivre ces anomalies, car après tout le plus important c'est que Paul Biya soit à Etoudi, qu'il ait rompu les accords coloniaux, que le Cameroun ait battu le Brésil, qu'un bamiléké ne sera jamais président au Cameroun. N'est-ce pas ? ». Admirez l’ironie.