Brenda Biya, la fille unique du président camerounais Paul Biya et de la Première dame Chantal Biya, est une personnalité publique qui a su se forger sa propre identité, loin des stéréotypes qui collent souvent aux enfants de présidents en Afrique. Selon un article exclusif de Jeune Afrique, Brenda Biya a brisé les codes en étant présente dans les soirées entre jeunes et les night-clubs, et en faisant preuve de franchise sur les réseaux sociaux, ce qui lui a parfois valu la sympathie des adversaires les plus farouches du régime de son père.
Née le 29 juillet 1997 au palais d’Etoudi, Brenda Biya a grandi dans un environnement privilégié. Elle a fréquenté les écoles maternelle et primaire du complexe Les Coccinelles, réservé au personnel de la présidence, puis a intégré l’internat du prestigieux Collège du Léman, en Suisse. Elle a ensuite poursuivi ses études aux États-Unis, avant d’être admise à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam) au Cameroun, comme le révèle Jeune Afrique.
Mais Brenda Biya a choisi de ne pas suivre les pas de son père en politique ou dans la haute administration. Elle s’est plutôt lancée dans les affaires et dans une carrière musicale. Selon Jeune Afrique, elle a créé sa propre entreprise spécialisée dans l’extension de cheveux, « Bree Culture Inc. Shopping », à Los Angeles, ainsi qu’un hôtel au Cameroun et une ligne de soins de la peau. Une partie des bénéfices de ses entreprises serait destinée à des œuvres de charité. Dans une vidéo publiée sur TikTok, elle a d’ailleurs avoué avec humour que la gestion n’était pas son point fort.
En somme, Brenda Biya est une jeune femme qui a su se démarquer de l’environnement dans lequel elle a grandi, en faisant ses propres choix de carrière et en étant présente sur la scène publique. Les révélations de Jeune Afrique sur son parcours et ses activités nous permettent d’en savoir plus sur cette personnalité atypique.