À quatre mois de la fin du mandat de Samuel Eto'o à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l'heure est au bilan. Et sur la question, les avis demeurent mitigés. Certains observateurs estiment que le mandat de l'ancien attaquant des Lions Indomptables est le « plus catastrophique ». Pour d'autres, malgré les difficultés persistantes, le championnat camerounais se déroule normalement depuis l'arrivée de Samuel Eto'o.
Pour le Professeur Prosper Nkou Mvondo, employé de la Fédération camerounaise de football, ce n'est pas l'arrivée d'Eto'o à la tête de la Fédération qui allait résoudre tous les problèmes du football national. Selon lui, le mal est bien plus profond et nécessite davantage de temps pour être guéri.
« Ce n'est pas l'arrivée en 2021 de Samuel Eto'o et de son comité exécutif à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui va conduire à la résolution de tous les problèmes du sport au Cameroun, tous les problèmes du football au Cameroun, qui sont aussi vieux et qui datent de l'époque de Mathusalem », a déclaré Nkou Mvondo, le dimanche 6 juillet 2025, lors de l'émission La Vérité en Face sur Equinoxe TV.
Malgré les critiques, le Professeur Nkou Mvondo souligne que l'équipe dirigée par Eto'o travaille à relever, du mieux possible, ce qui peut l'être dans les circonstances actuelles.
« Samuel Eto'o et son comité exécutif essaient de faire ce qu'ils peuvent. On ne peut pas résoudre les problèmes du football camerounais sans avoir résolu les problèmes du sport camerounais en général », a-t-il ajouté lors de cette même émission télévisée.
Cette déclaration met en lumière la complexité des défis auxquels fait face la Fecafoot. Selon Nkou Mvondo, les problèmes du football camerounais s'inscrivent dans un contexte plus large de difficultés structurelles du sport national, nécessitant une approche globale et des solutions à long terme.
L'intervention du Professeur Nkou Mvondo intervient dans un contexte où le bilan de Samuel Eto'o fait l'objet d'évaluations contrastées. Alors que certains critiques pointent du doigt les difficultés persistantes, d'autres reconnaissent la continuité du championnat national et les efforts déployés par l'actuelle direction fédérale.
En défendant l'action de l'équipe dirigeante actuelle, Nkou Mvondo appelle implicitement à une évaluation plus nuancée du mandat d'Eto'o, en tenant compte des contraintes structurelles héritées et de la complexité des réformes nécessaires dans le football camerounais.
Cette prise de position souligne la nécessité d'une approche réaliste des défis du football national, reconnaissant que les transformations profondes requièrent du temps et des efforts soutenus, au-delà des changements de direction à la tête de la Fédération.
Avec la fin du mandat d'Eto'o qui approche, ces déclarations alimentent le débat sur l'avenir de la gouvernance du football camerounais et les attentes légitimes des acteurs du se