Fin du régime Biya: la BAS dévoile sa nouvelle stratégie

La BAS lance une nouvelle campagne

Sat, 8 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

• La BAS donne une nouvelle orientation à sa lutte

• Elle vient de dévoiler sa stratégie

• La libération des prisonniers politiques au premier plan


La Brigade Anti Sardinards (BAS) a dévoilé il y a quelques heures sa nouvelle stratégie. Cette dernière se décline comme une campagne visant à libérer des prisonnier politiques au Cameroun.

"La brigade anti-sardinards se prépare à lancer une vaste campagne pour la libération des prisonniers politiques au Cameroun. Avec pour figure de proue, Olivier Bibou Nissack. Pour cela, la BAS va opter pour une approche toute nouvelle dévoilée dans cette vidéo. Une approche bien différente de celle que ses membres emploient régulièrement", apprend-on dans une publication de nos confrères du site Focus Médias Afrique.

La BAS est une organisation de la diaspora qui milite pour un Etat de droit au Cameroun. Elle est dirigée par Calibri Calibro.

De son vrai nom Abdoulaye Thiam, Calibro Calibri, est un activiste camerounais vivant en France. Né à l'hôpital Laquintinie et a grandi à New Bell, un quartier populaire de Douala, il est l'un des 5 enfants de Thiam, un immigré franco-sénégalais arrivé au Cameroun et installé dans cette zone agricole ayant connu les affres de la guerre de décolonisation et d'une mère Mbo, originaire de la localité de NLohé, dans le Mungo, au pied du Mont Koupé, dans la région du Littoral au Cameroun.

En 2016, il prend le chemin de l'exil en direction de l'Europe. Il traverse ainsi le Nigeria, le Niger, la Libye ou il croise le chemin de milliers de sud sahariens et des Camerounais. Il arrive en France, après avoir traversé la méditerranée. Parcours de migration qu'il raconte lors d'une émission de STV International.

Son fait d'arme majeur, qui cimente sa popularité a eu lieu le samedi 22 février 2020, au Salon de l'Agriculture de Paris. Calibri Calibro crie le nom d'Emmanuel Macron qui décide de s'approcher de lui et de l'écouter. Le protocole et la sécurité sont perturbés et il commence son propos à l'endroit d’Emmanuel Macron par un rappel de l’événement récent avec le Massacre de Ngarbuh. A la fin de l'échange, Macron demande à un collaborateur de noter la liste des noms des personnes à faire libérer et que Calibri fournira à Franck Paris (son conseiller diplomatique pour les affaires Africaines) en vue de préparer son appel téléphonique de fin février avec Paul Biya.

Source: www.camerounweb.com