Douze équipes contre huit l’an passé seront sur le départ de la nouvelle saison qui démarre le 12 mars.
C’est désormais un rendez-vous incontournable. En quelques années, le « Tournoi de la femme », organisé par la Fédération camerounaise de football à l’occasion de la fête du 8 mars, s’est imposé comme une compétition majeure du calendrier -trop parsemé- du football féminin. 2016 n’échappe pas à la règle depuis le 20 février dernier, et ce, jusqu’au 6 mars prochain.
D’ailleurs, le 2e tour de cette compétition est prévu ce mercredi dans plusieurs régions du pays. La particularité de cette édition est qu’elle sert de prélude au championnat national qui devrait démarrer le 12 mars prochain, selon la Commission de football féminin.
Après une saison 2015 bouclée tant bien que mal, les première et deuxième divisions vont reprendre du service. Cette fois, en élite, 12 clubs seront sur le départ. Il s’agit des huit clubs engagés l’an passé, et qui n’ont connu aucune relégation après décision de la FECAFOOT : le tenant du titre, Louves Minproff, Femina d’Ebolowa, Panthere Security de Garoua, Vent du nord, Canon de Yaoundé, Amazone Fap, As Green City et AS Diamaré. Il faut y ajouter les trois champions des différentes zones en deuxième division. À savoir Social du Mbam (Centre-Sud-Est), As Djamboutou (Adamoua, Nord, Extrême-Nord) et Gentle Ladies (Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest). L’équipe d’Éclair de Sa’a, en tant que 2e de la zone la plus représentée, vient compléter ce contingent. Si l’on s’en tient au chronogramme de la FECAFOOT, le champion du Cameroun devrait être connu d’ici le 21 août prochain, question de permettre aux joueuses retenues en sélection nationale de bien préparer la coupe d’Afrique des nations que le Cameroun accueille en novembre prochain.
D’où l’espoir que tout se déroule normalement pour offrir une certaine compétitivité aux joueuses qui ont de la peine à s’exprimer sur les terrains depuis quelques saisons. Il faut dire que le championnat peine à trouver de véritables repères. Alors que le nombre d’équipes en première division était passé de huit à dix en 2011, on a assisté en 2013 à un championnat à 14. Après une saison pratiquement blanche en 2014, on est retourné à dix même si finalement, ce sont huit équipes qui ont disputé la compétition l’an passé. De plus, la suspension de huit équipes qui réclamaient plus de subventions, il y a deux ans, n’a pas contribué à améliorer les choses. United Girls de Douala, As Locomotive, Lorema filles, Ecole Franck Rohlicek, Caïman de Douala, AS Kirikou de Garoua, AS Yaoundé V et Émergence de Yaoundé ont été pratiquement rangés aux oubliettes. La région du Littoral reste ainsi totalement à l’écart de l’élite alors qu’elle constitue toujours la place forte du football féminin. Mais, la sanction a récemment été revue, puisque ces équipes évolueront cette saison en deuxième division. Les subventions de la FECAFOOT elles seront disponibles avant le début du championnat.