Foreke : machette et gourdin en main, les riverains opposent une résistance aux Chinois venus pour la carrière

Manifestation

Sun, 14 Aug 2022 Source: www.camerounweb.com

• Les Chinois affectionnent le marché camerounais

• Ils veulent s’installer à Foreke-Dschang

• Pas question pour les populations



Foreke-Dschang est une localité de l'Ouest du Cameroun, en pays bamiléké, groupement et chefferie de deuxième degré de l'arrondissement de Dschang, Département de la Menoua, région de l'Ouest. Les habitants de la zone ne sont pas très enchantés à l’idée que les Chinois viennent s’y installer.

Il y a déjà de fortes manifestations observées dans la localité. Les riverains ne voient pas d’un bon œil l’arrivée des Chinois qu’ils ont vite fait de chasser avec machettes, des gourdins et des messages écrits sur des cartons.

Un lanceur d’alerte camerounais a relayé l’information : « Foreke-Dschang. Les populations s'opposent à la présence des Chinois à la carrière de Foreke », a-t-il commencé.

Il précise que « la rumeur s'est répandue dans tout le village annonçant les Chinois comme prochains exploitants de la carrière de Foreke. Des contestations ont eu lieu lors d'une manifestation spontanément organisée par des villageois dénonçant la vente de leur village par des gens tapis à Yaoundé ».

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Dernièrement, la rédaction de CamerounWeb informait qu’à Douala, les Chinois rencontrent de la résistance pour l'installation d'un deuxième China Mall. La Chine a beaucoup de structures établies au Cameroun dans plusieurs secteurs économiques. Elles prospèrent au grand dam des entreprises nationales et des jeunes entrepreneurs camerounais qui peinent à décoller.

L’une des initiatives économiques chinoises en place au Cameroun est le China Mall. L’analyste politique camerounais Baudelaire Kemajou a annoncé il y a plusieurs semaines l’ouverture prochaine d’un deuxième China Mall au quartier PK14 à Douala.

Il a remis en cause la politique commerciale de la Chine au Cameroun, condamné la souplesse aberrante des dirigeants camerounais face à des étrangers qui engloutissent toutes les opportunités d’affaires destinées normalement aux autochtones.

« Une autre imposture car c’est l’importation de la cigarette de contrebande fabriquée en Chine et ailleurs qui avait tué l’industrie Sitabac. Tout comme le premier China Mall de Douala, les Chinois récupèrent les anciens sites industriels non pas pour transformer les produits camerounais mais pour vendre les produits transformés en Chine », a signalé le citoyen.

Source: www.camerounweb.com