Four gambling centers closed down in Yaounde

Casino Games Yaounde

Wed, 25 Mar 2015 Source: cameroon-info.net

Un décret du préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, ordonne la fermeture de quatre entreprises de jeux de hasard, notamment Super Goal, Scoorbet, Roisbet et Loterie et paris sportifs LPS (Sport 4 Africa).

L’autorité administrative reproche à ses dernières l’exercice de la profession sans une autorisation d’exploitation propre mais également la location de ladite exploitation d’exploitation auprès d’autres opérateurs du secteur des jeux de hasard et pari sportifs.

La mesure du préfet du Mfoundi est salutaire et appréciée des parents dans la mesure où à l’avenir, c’est la présence des mineurs dans ces lieux qui constituera désormais un motif de clôture prématurée.

De nombreuses autorités, élus ou élites n’ont pas attendus le décret du préfet pour se mettre à l’œuvre ; c’est le cas du sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé VI, qui effectue déjà depuis des mois en compagnie de ses collaborateurs et certaines populations, un travail sur le terrain comme il le confirme : « En ce qui concerne la jeunesse, un travail est fait autour des écoles. Nous menons une lutte pour que la jeunesse ne connaisse pas une déperdition dans les salles de jeu, car ces salles jouxtent les établissements scolaires et les élèves, qui au préalable ont pris soin de mettre une tenue civile dans leur sac, se rendent dans ces endroits pour y jouer. Quand nous faisons des descentes avec les forces de l’ordre, nous les mettons dehors. Nous faisons également de la sensibilisation autour des lycées ».

Gérard, le gérant d’un point de vente d’une entreprise de paris sportifs au quartier Mfandena à Yaoundé, nous a assuré que la politique de son employeur est ferme « Nous ne sommes pas autorisés à laisser jouer les mineurs. Il est vrai il est difficile de savoir qui est mineur et qui ne l’est pas vu que les apparences sont trompeuses et qu’il n’est pas toujours facile de demander à un client sa Carte nationale d’identité (Cni), mais en règle générale, les clients sont des habitués et jouent à toute heure, ce qui est difficile pour un élève censé se trouver en classe ou pour un jeune non scolarisé et donc sans véritable pouvoir d’achat. »

Des dérives existent à suffisance dans d’autres formes de jeux qui ne sont pas visés par la mesures du préfet et qui n’attirent pas l’attention des autorités alors qu’ils contribuent à détourner la jeunesse camerounaise ; celui des jeux vidéo qui prolifèrent dans la cité capitale et ses environs.

Il est question pour les autorités de ratisser large et de véritablement s’approprier le dicton qui veut que, « tant qu’à faire quelque chose, autant le faire bien » ; car autrement, ces salles ou agences de paris sportifs fermées verront leur clientèle se déverser ailleurs ou se reconvertir à d’autres jeux tout aussi addictifs et présents dans nos quartiers.

Source: cameroon-info.net