France to set up liaison detachment in Cameroon

L’information a été révélée par le Porte parole de l’état major des armées Françaises, ce mardi 17 mars 2015.

D’après l’agence de presse Reuters qui tient l’information du Porte parole de l’état major des armées Françaises, La France va mettre en place un détachement de liaison et de contact au Cameroun en soutien à la lutte régionale menée contre le groupe islamiste Boko Haram.

Un détachement de liaison et de contact va être mis en place au Cameroun, a indiqué à Reuters, le colonel Gilles Jaron, sans donner plus de détails. "Nous sommes dans une logique de soutien, nous ne sommes pas dans une logique d'intervention militaire armée" au Nigéria, a-t-il rappelé.

Un premier détachement d’une quinzaine de militaires français avait déjà été mis en place, fin janvier à Diffa, dans le sud du Niger. Ces derniers sont chargés de remonter du renseignement vers la cellule de coordination et de liaison (CCL) basée à Ndjamena depuis décembre.

La France qui compte près de 3000 hommes dans la bande Sahélo-saharienne via son dispositif antiterroriste Barkhane, exclut jusque-là toute intervention directe dans la lutte contre Boko Haram et dit se limiter à un soutien aux pays de la région, notamment en termes de logistique et de renseignement.

Le Ministre Français de la Défense avait déjà indiqué la semaine dernière que l'opération Barkhane allait être "légèrement" renforcée pour apporter un soutien et un accompagnement aux pays de la région du Lac Tchad.

Aucune information n’a cependant filtré ni sur le volume, ni sur la date à laquelle ce renforcement entrera en vigueur. Mais d’après le site challenge.fr qui cite une source militaire Française, il sera effectif le temps que la force multinationale de 10.000 hommes, entérinée par l'Union africaine le 6 mars 2015, entre en action.

Cette force, à laquelle le Tchad, le Nigeria, le Cameroun et le Niger, ainsi que le Bénin, se sont d'ores et déjà engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, attend d’être consolidée financièrement par le Conseil de sécurité de l'Onu, précise le site d’information Français.