Dans 2 ans au plus tard, dans l'hypothèse qu'un coup d'Etat n'a pas emporté le régime, les Camerounais devraient choisir un nouveau chef d'Etat.
Certains critères sont pris en compte dans les sélections hypothétiques dressées par les parieurs politiques. De toute évidence, le successeur sortira du cercle des biyaïstes. Le choix de Biya ne sera possible que dans cet entourage très réduit comme dans l'hypothèse ivoirienne. Toutefois, il ne faut pas exclure totalement l'émergence d'un outsider non programmé dans les pronostics politiques.
Le successeur de Paul Biya n'appartient pas forcément à la kyrielle de ministres et à l'élite politique qui, comme on l'a dit, fait partie de la génération Biya, autrement dit, « ceux qui n'étaient pas grand-chose sous Ahidjo et qui doivent tout à Biya ». Cependant, cette assertion n'exclut pas toute méfiance. L'expérience des autres chefs d'État est connue de Biya, dans l'art de se méfier même de ses propres produits fabriqués par lui-même. Dès lors qui succèdera au successeur d'Ahidjo?
Des noms sont souvent évoqués. Entre autres, il y a Franck Biya, le fils de Paul Biya, Ferdinand Ngoh Ngoh le SGRP, Louis Paul Motazé le ministre des Finances, Laurent Esso le ministre de la justice.
Un autre nom vient d'être évoqué par le créateurs de contenus Mukanga. Dans une vidéo, il parle de Francis Boum, un célèbre styliste créateurs camerounais.
Pour lui, le prochain président du Cameroun, c'est Francis Boum.