Francis N'gannou ne nous doit rien - Rebecca Enonchong

Le fait que le combattant camerounais du MMA ne "maîtrise" pas l'hymne national de son pays, n'est pas un problème, selon la papesse du tech au Cameroun, Rebecca Enonchong.

Dans une sortie sur son compte twitter, la tech entrepreneure a donné son avis sur le sujet qui fait jaser les Camerounais sur la toile depuis quelques jours.

"Pendant que vous étiez à l'école a apprendre à reciter l'hymne, le gars etait dans les mines de sable pour vivre. Il a littéralement traversé le désert. Mais certains s'en prennent à lui du haut d'un piédestal de privilège. Il ne nous doit rien", écrit Rebecca.

Lors de l'événement à Harvard, où se trouvaient des représentants de 22 nationalités différentes, Francis Ngannou a été témoin d'un moment particulièrement touchant. Alors que l'hymne national du Cameroun retentissait dans la salle, tous les participants se sont levés pour rendre hommage. Malheureusement, certaines personnes ont choisi de se focaliser uniquement sur un passage spécifique du chant, à savoir "chère Patrie", sans prendre en compte le geste de respect généralisé pour l'hymne national.

Avec une pointe d'humour, Ngannou a souligné que même s'il ne connaissait pas parfaitement les paroles, il aurait pu tout aussi bien chanter des genres musicaux camerounais populaires tels que le Bendskin ou le Bikutsi. Selon lui, les personnes présentes n'avaient pas d'autre choix que de respecter le code et d'observer le protocole en se levant pendant l'hymne. Il a également ajouté que lorsque l'on se trouve à l'étranger et que l'on est amené à chanter l'hymne national, il suffit simplement de participer.

Francis Ngannou a clairement exprimé sa désapprobation face aux moqueries dont il a été l'objet. Il a souligné l'importance de regarder l'événement dans son ensemble plutôt que de se focaliser sur un seul détail. Sa présence à Harvard, une institution prestigieuse aux États-Unis, lors de cet événement a souligné la valeur de l'hymne national du Cameroun et a été marquée par le respect de tous les participants présents.

Pendant que vous étiez à l'école a apprendre à reciter l'hymne, le gars etait dans les mines de sable pour vivre. Il a littéralement traversé le désert. Mais certains s'en prennent à lui du haut d'un piédestal de privilège. Il ne nous doit rien.

— Rebecca Enonchong, FREng (@africatechie) June 6, 2023