Après un premier duel très médiatisé en Arabie Saoudite contre Tyson Fury, Francis Ngannou, l'ancien champion camerounais de MMA, se prépare à affronter le boxeur britannique Anthony Joshua, suscitant des interrogations sur la nature réelle de ce combat.
Le 28 octobre dernier, le passage de Ngannou à la boxe avait captivé l'attention des amateurs d'arts martiaux mixtes (MMA) et de boxe anglaise lors de son affrontement avec Tyson Fury. Les réactions divergentes suite à sa défaite ont alimenté le débat sur la légitimité de sa carrière de boxeur. Pour certains, Ngannou n'était qu'un feu de paille, tandis que pour d'autres, il avait réalisé un exploit qui méritait une suite.
En décembre, lors d'une interview sur une chaîne du groupe Canal+, Ngannou a clarifié sa position. Bien qu'il ne vise plus spécifiquement des ceintures, son objectif est de monter à nouveau sur le ring pour "taper des gens, éviter de me faire taper, taper des gens, prendre un peu d'oseille et aller à la maison."
Le 5 janvier, Eddie Hearn a officiellement annoncé le combat entre Anthony Joshua et Francis Ngannou à Riyad, en Arabie Saoudite, avec une conférence de presse prévue le 15 janvier à Londres, selon le promoteur britannique de boxe anglaise.
Selon le spécialiste du MMA Ariel Helwani, le combat pourrait avoir lieu le 9 mars. Ngannou, à 37 ans, cherche à maximiser ses gains financiers, nécessitant des affrontements de qualité pour attirer sponsors et bookmakers. Anthony Joshua, avec ses titres mondiaux en poids lourds et son succès récent contre Otto Wallin, apporte un pedigree solide à l'événement.
La couverture médiatique de la conférence de presse à venir sera un indicateur crucial de l'intérêt professionnel et populaire pour le combat. En mars, Ngannou devra briller pour ouvrir la voie à d'autres défis dans sa nouvelle discipline, que ce soit en Arabie Saoudite ou ailleurs. Jeune Afrique a fourni des informations essentielles tout au long de ce suivi.