La rumeur devient persistante ces derniers jours. Qui aura la lourde responsabilité de représenter le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) à la prochaine élection présidentielle au Cameroun ? L’histoire de Paul Biya du haut de ses quatre-vingt-neuf (89) ans semble être arrivée à la fin. Son fils aimé Emmanuel Franck Biya est fortement pressenti pour prendre sa place. Ces dernières semaines, la candidature du fils Emmanuel Franck Biya a pris beaucoup de crédit. Beaucoup de personnes voient en lui un successeur digne de son père qui occupe le fauteuil présidentiel depuis quarante (40) ans. D’ailleurs une banderole aux allures d’un début de campagne a été déjà vue en pleine ville. Elle porte des inscriptions liées à sa personne. La banderole est affichée en pleine rue de Yaoundé (capitale politique du Cameroun). Le message inscrit sur celle-ci est une invitation lancée à Emmanuel Franck Biya pour devenir président et reprendre le pays là où son père Paul Biya et ses collaborateurs l’ont laissé.
« Dieu, le destin, la patrie présentent Emmanuel Franck Biya à poursuivre l’œuvre de ses glorieux devanciers. Ensemble, relevons le défi d’un Cameroun plus prospère », peut-on lire sur la banderole, avec la photo du concerné Emmanuel Franck Biya bien visible.
Mais pour parvenir à prendre le pouvoir à Etoudi, le parcours reste long. Le front anti-franck s’élargie d’ailleurs. Arlette Framboise Doumbe Ding vient de s’ajouter à la fronde. Elle manifeste son opposition frontale face à cette éventualité demande aux Camerounais d’empêcher le fils du chef de l’Etat à prendre le pouvoir. « Le peuple doit en tirer les leçons et s’organiser pour barrer la voix à la transmission dynastique du pouvoir à la tête de l’Etat du Cameroun. On ne peut pas accorder une prime à un système qui a lamentablement échoué à maintenir les Camerounais unis et à leur offrir le bien être auquel ils étaient en droit de s’attendre eu égard au potentiel économique de notre pays. », souligne Arlette Framboise Doumbe Ding. Pour elle, ce système veut continuer à « détruire par la transmission dynastique du pouvoir. La fameuse passation du pouvoir par le gré à gré. » C’est au peuple de « dire non car nous qui voulons l’alternance démocratique à la tête de l’Etat sommes les plus nombreux. Nous devons faire en sorte que cette minorité largement désavouée n’impose pas sa volonté de s’éterniser au pouvoir à la majorité des Camerounais qui veulent voir une autre façon de diriger leur pays. »