Deux entreprises allemandes, GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS, sont accusées de complicité dans la manipulation du processus électoral camerounais. Selon un communiqué de presse publié le 24 mars 2025, ces sociétés auraient sciemment facilité la fraude électorale en fournissant des systèmes techniques permettant la falsification des inscriptions et des résultats électoraux, en violation du Code électoral camerounais
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Fraude électorale au Cameroun : la complicité criminelle de GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS exposée
Le peuple camerounais est une nouvelle fois trahi par un système électoral vicié, orchestré par le régime en place avec la complicité active de deux sociétés allemandes, GIESECKE & DEVRIENT et sa filiale VERIDOS. Ces entreprises, prétendument engagées à « soutenir le processus démocratique », sont en réalité des instruments clés du régime pour falsifier les inscriptions électorales, manipuler le fichier électoral et entraver l’expression souveraine des citoyens.
Une collaboration avec un régime dictatorial
Sous couvert d’une mission d’assistance technique, GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS apportent un soutien logistique décisif aux pratiques frauduleuses d’ELECAM, l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun, lui-même sous l’emprise directe du régime en place.
Depuis 2012, GIESECKE & DEVRIENT a bénéficié d’un marché de biométrisation du fichier électoral, un projet qui s’est avéré être une escroquerie. Loin de sécuriser le processus électoral, cette entreprise a mis en place un simple système d’informatisation des listes électorales, facilitant ainsi les manipulations du régime.
En 2015, VERIDOS a pris le relais en instaurant un système opaque de gestion des données électorales et en fournissant les cartes d’électeurs biométriques. Ce partenariat technique a permis la mise en place d’une vaste fraude électorale :
• Falsification des résultats électoraux avec le soutien logistique de VERIDOS,
• Inscription frauduleuse d’électeurs fictifs, afin de gonfler artificiellement la base électorale favorable au régime,
• Blocage systématique de l’enregistrement des électeurs de la diaspora pour limiter l’influence du vote d’opposition.
Un mythe électoral construit sur la fraude
Avec la complicité de VERIDOS, le régime a imposé un mensonge électoral. Cette fraude massive est mise en lumière par les récents chiffres d’inscription, qui démontrent que cette manipulation ne résiste plus à l’éveil démocratique du peuple camerounais.
Le non-respect de l’article 80 du Code électoral camerounais, qui impose la publication de la liste électorale nationale, est une manœuvre délibérée visant à masquer la fraude électorale en cours en vue de l’élection présidentielle prévue en 2025. En refusant de rendre cette liste accessible au public, ELECAM et ses partenaires techniques empêchent toute vérification indépendante, laissant ainsi la voie libre à des manipulations massives du fichier électoral. En apportant leur soutien technologique et logistique à un processus électoral qui viole ouvertement la législation camerounaise, GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS se rendent complices d’actes anticonstitutionnels et antidémocratiques. Leur implication dans ces manœuvres frauduleuses en fait des acteurs clés du maintien d’un régime dictatorial , autoritaire qui refuse d’organiser des élections transparentes et crédibles.
Les citoyens engagés pour la démocratie exigent :
• Un audit international du fichier électoral, afin de rétablir la transparence et la crédibilité du processus électoral,
• La fin immédiate du partenariat avec GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS, dont la responsabilité dans la falsification des élections est désormais incontestable,
• La publication immédiate et exhaustive de la liste électorale nationale, comme l’impose l’article 80 du Code Électoral camerounais.
Les autorités allemandes et les responsables de ces entreprises doivent rendre des comptes
Le gouvernement allemand ne peut plus rester silencieux face aux agissements de ces entreprises qui, sous couvert d’expertise technologique, soutiennent une dictature et privent des millions de Camerounais de leur droit légitime à des élections libres et transparentes.
Les individus suivants, dirigeants et actionnaires de GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS, sont interpellés et doivent répondre de leurs actes :
• Ralf Wintergerst, Président du Directoire de Giesecke+Devrient,
• Jan Thyen, Directeur Financier de Giesecke+Devrient,
• Marc-Julian Siewert, PDG de Veridos,
• Prof. Klaus Josef Lutz, Président du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Horst Müller, Vice-président du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Achim Berg, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Dr. Katrin Suder, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Markus Schweiger, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Alexander Wedlich, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Bernd Müller, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Astrid Meier-Sikorski, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Dorothea Forch, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Marian von Mitschke-Collande, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Prof. Dr. Gabi Dreo Rodosek, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Stefan Winners, Membre du Conseil de Surveillance de Giesecke+Devrient,
• Tobias Nüssle, Directeur des Opérations de Veridos,
• Dr. Christian Thywissen, Directeur Financier de Veridos,
• Stefan Hofschen, PDG de Bundesdruckerei GmbH et actionnaire de Veridos,
• Christian Helfrich, Directeur Financier de Bundesdruckerei GmbH et actionnaire de Veridos.
GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS sont aujourd’hui des acteurs centraux de la destruction de la démocratie camerounaise. Elles devront répondre de leurs actes, devant l’histoire et devant la justice.
La lutte pour des élections justes et transparentes continue.
Vigilance ! Mobilisation ! Justice pour le peuple camerounais !