La vidéo devient virulente sur les réseaux sociaux. Les populations de Massangam (Région de l'Ouest) accusent un cadre du RDPC abriter dans ses locaux privés, un centre d'établissement de cartes nationales d'identité et des cartes d'électeurs. Elles sont convaincues qu’il s’agit d’une opération frauduleuse car les jeunes qui ont été envoyés s’inscrire ont été chassés.
La situation a provoqué la colère des populations qui tentent de récupérer les machines de l’Etat. Selon le reportage d’Equinoxe Tv, le préfet de la localité et le chef traditionnel n’arrivent pas à calmer la colère des habitants. Même le maire de Massangam est convaincu qu’il s’agissait d’une opération frauduleuse et illégale.
« On s'en rend compte qu'on est en train de préparer le charter. Moi-même dans mon téléphone j'ai filmé les charters. Que ceux qui pensent dans leur tête qu'ils peuvent truquer les élections à Massangam se détrompent.
Les personnes suspectées disent ne pas procéder aux enrôlements dans le domicile du cadre du RDPC mais à la devanture.
Dans une déclaration, le président du Mouvement pour renaissance du Cameroun Maurice Kamto a demandé la démission du Directeur Généra d’Elecam. Il accuse l’organe en charge de l’organisation de la prochaine présidentielle entraver les enregistrements des citoyens sur les listes et cartes. Selon Maurice Kamto, les agents d’Elecam cessent de travailler plus tôt que prévu et ne travaillement pas les week-end.