• Il pense qu’il ne faut plus couter Owona Nguini
• Pour lui Owona Nguini est un vide étouffant
• Ce dernier n’a rien à perdre
Depuis le début de la grève des enseignants, Mathias Éric Owona Ngui n’arrête pas de recevoir des volées de bois vert. Ce matin encore c’est Fridolin Nke qui l’a violemment taclé sur sa page Facebook. Le philosophe enseignant à l’université de Yaoundé I pense que son patron Éric Mathias Owona Ngui ni est animé par la méchanceté et la haine. « N'écoutez plus Owona Nguini! Il n'a rien à perdre... Il a quoi ? Il est quoi, sinon un vide étouffant de tribalisme, de méchanceté et de haine?, a lancé Fridolin Nke ce matin.
Avant lui, c’est Aristide Mono qui avait d’abord taclé Owona Nguini. Aristide Mono avait indiqué que « la grosse bêtise c'est lorsqu'on essaye de démontrer scientifiquement qu'une personne qui revendique ses11ans de salaire est manipulée », a écrit Aristide Mono pour répondre à Eric Mathias Owona Nguini.
Pour sa part Éric Mathias Owona Nguini continue d’estimer que les enseignants qui manifestent sont manipulés par des mains invisibles. « Il faut être naïf pour croire que le mouvement OTS est purement invertébré (sans centre et sans référents) et peut demeurer rivé dans un seul secteur(le secteur éducatif) alors qu'il n'est pas charpenté. Une action corporative prenant la forme de la grève qui nécessite des noyaux de représentation et de représentativité pour négocier avec le système décisionnel autour des problèmes soulevés (intégration, salaires, avancements, indemnités de non - logement) et s’effectue dans un cadre légal et réglementaire », a écrit Mathis Éric Owonan Nguini
Le politologue pense que « la configuration occulte et clandestine qu'adopte le mouvement en feignant l' acéphalie , indique que des cellules d'action spéciale politiquement formées ou stratégiquement coachées ont initié ou infiltré le mouvement sans que les cohortes de sympathisants de cette mobilisation, sachent que les objectifs de ces cellules sont crisogenes( générateurs de révolte, d’insurrection ou de putsch) car ce mouvement veut se généraliser par la ruse . Une action corporative ou syndicale ne se joue pas avec des manœuvres de maquis et des tactiques préfigurant une mobilisation générale. Dans ce cas, ce n'est plus d'une simple grève qu'il s'agit mais d'une technologie de désobéissance. Une grève ne se cache pas, elle fait front. une désobéissance peut avoir besoin de se cacher pour susciter l' adhésion ,esquiver son étouffement dans l' œuf et cristalliser le jeu de la tension subversive visant une rupture générale de facture insurrectionnelle par un assaut anti-systémique surprise », analyse Owona Nguini .