C’était à l’occasion de la 14e édition de la Chinese bridge organisée par l’institut Confucius de Yaoundé vendredi dernier.
Pour la 14eédition mondiale et la 12e sur le plan national, 11 finalistes ont pris part au Chinese bridge, compétition annuelle de langue chinoise organisée dans tous les pays du monde abritant les instituts Confucius.
A l’institut Confucius de Yaoundé, c’est Fru Asandji Samuel qui a gagné le passeport pour la chine. Il représentera le Cameroun à la finale mondiale du Chinese bridge prévue au mois de Juillet prochain en Chine.
Le deuxième sur la liste, Joseph Olivier Mendo’o prendra part à un camp d’été en Chine où il aura droit aux cours intensifs de cette langue ainsi qu’à des visites et excursions touristiques.
A cette cérémonie, le nouvel ambassadeur de Chine au Cameroun, Son excellence Wei Wenhua, pour sa première sortie officielle a salué la dextérité des étudiants camerounais au cours de leurs prestations linguistique et corporelles.
C’est pourquoi dans son mot de circonstance, l’épouse de l’ambassadeur, Son excellence Lu a indiqué que : « Ce concours est un pont qui relie de nombreux jeunes du monde à travers la langue du monde. Quand ils chantent, je suis comme une chinoise qui parle ». Un moment de partage culturel qui témoigne de la qualité des relations entre le Cameroun et la Chine.
Pour le recteur de l’université de Yaoundé II Soa, le Pr Oumarou Bouba tout comme pour Pierre Emmanuel Tabi, directeur de l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) qui abrite l’institut Confucius, cette compétition est une manière pour les deux pays de consolider leur amitié.
Ils ont par ailleurs invité les étudiants camerounais à saisir les opportunités multiformes que leur offre la Chine dans l’apprentissage et la connaissance de leur langue.