Hervé Emmanuel Nkom a exprimé son agacement face à la tendance actuelle consistant à rendre publiques les enquêtes et les communications dans les affaires publiques, avant même que la version officielle ne soit donnée. Selon lui, cela crée un tribunal populaire qui va dans tous les sens.
Lors de son intervention dans l'émission CANAL PRESSE, M. Nkom a pris l'exemple de l'affaire impliquant le directeur général de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) et le président de la République. Il s'est demandé comment les gens avaient pu avoir connaissance de la lettre écrite par le directeur général au président, et a estimé que l'État devrait avoir un peu d'intimité.
Selon lui, cette tendance à tout rendre public est préjudiciable à la bonne marche des affaires publiques. Elle peut entraîner des rumeurs, des spéculations et des interprétations erronées, qui peuvent nuire à la réputation des personnes concernées et à la crédibilité des institutions.
M. Nkom a également souligné que les réseaux sociaux jouent un rôle important dans cette tendance à tout rendre public. Il a appelé à une utilisation responsable de ces outils de communication, afin de ne pas nuire à la vie privée des personnes et à la bonne marche des institutions.
Hervé Emmanuel Nkom a invité les autorités à trouver un équilibre entre la nécessité de communiquer avec le public et la nécessité de préserver l'intimité des affaires publiques. Selon lui, cela permettra de garantir la transparence et la responsabilité des institutions, tout en évitant les dérives liées à la diffusion non contrôlée d'informations sensibles.