Le très informé lanceur d'alertes Boris Bertolt a eu accès à certains éléments d'enquête du dossier Martinez Zogo. D'après une de ses publications de ces dernières heures, il partage le témoignage d'un des officiers clés dans cette enquête.
Il s'agit de Clément Ebo'o.
Voici ce que cet gendarme formé en France déclare:
« Quand je finis de lui donner l'eau, il ( Martinez Zogo) me souffle qu'il est asthmatique. Je lui ai demandé s'il n'y a pas de Ventoline dans la voiture. Voilà un cas non conforme non pris en compte. Quand on finit, pendant que j'étais en train de ramasser tous les effets, les gars ont essayé de le ligoter et un lui a mis la cagoule. J'ai demandé qu'il dit être asthmatique, ne lui mettez pas sur son nez. Quand je redescends de la voiture, je me rends donc compte qu'on l'a ligoté. Je leur ai donc demandé de le détacher, et donner (du mou) sur ses mains, pour qu'il puisse se lever. Voilà comment ça s'est passé. Quand on a fini, on l'a porté, et on l'a fait asseoir. Il disait qu'il sentait mal à la poitrine, et à la cheville gauche ou droite. Quand on l'a laissé, il était conscient et vivant. Tu peux marcher ? Il a dit oui. Je me suis demandé, quelqu'un qui est asthmatique, est-ce qu'il faut l'amener en ville, ou le laisser comme ça ? J'ai dit qu'il vaut mieux s'en tenir au plan».