Fuite du plan: Maurice Kamto a trois cartes sur la table

Poursuivant son intervention sur Équinoxe TV dans l'émission « LA VÉRITÉ EN FACE », Jean Calvin Aba'a Oyono a abordé la question de l'investiture de Maurice Kamto pour une éventuelle candidature à la présidence, balayant d'emblée les interrogations à ce sujet.

« Le problème ne se pose pas. C'est un vain débat », a-t-il affirmé d'entrée de jeu, qualifiant ainsi de superflues les discussions concernant la capacité du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à se présenter aux élections.

Selon Aba'a Oyono, le cadre légal offre plusieurs options au leader de l'opposition : « Le président Maurice Kamto n'a aucun problème d'investiture directe par son parti politique. La loi lui offre effectivement 3 possibilités : être candidat indépendant, il n'en a pas besoin ; être investi par son parti politique, on exclut ; ou alors on lui demande d'aller se faire investir par un autre parti politique ».

Face à ces alternatives, l'intervenant a souligné l'évidence du choix qui s'impose selon lui : « Est-ce qu'il a besoin de se faire investir par un autre parti politique ? Il a son parti à lui ».

Jean Calvin Aba'a Oyono a ensuite réaffirmé avec conviction que la formation politique de Maurice Kamto dispose de toutes les prérogatives nécessaires pour soutenir sa candidature : « Et je vous dis que le MRC n'a aucun problème d'investiture directe ».

Pour appuyer son argumentation, il a fait référence à des textes juridiques de portée nationale et internationale : « conformément, en combinaison des dispositions pertinentes de la Constitution que j'ai évoquées et de l'article 26 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

Cette déclaration s'inscrit dans le prolongement des précédents propos d'Aba'a Oyono, où il présentait déjà Maurice Kamto comme la figure de l'opposition la plus à même de fédérer les forces politiques opposées au pouvoir en place, tout en soulignant la cohésion interne dont bénéficie le président du MRC au sein de son parti, contrairement selon lui à la situation prévalant au RDPC.