Avant l'ouverture de la Grande Loge Féminine du Cameroun affiliée à la Grande Loge féminine de France, le Cameroun compte trois loges de femmes, alors que d'autres pays africains en comptaient une ou deux.
C'est dire qu'au Cameroun, l'on retrouve de plus en plus de femme francs maçons. D'après un article publié par Jeune Afrique, la Grande Loge féminine du Cameroun (GLFC) a été créée en décembre 2017 à Douala.
Ce jour, 130 participants de 40 délégations venues de tous les continents ont pris part à la cérémonie d'installation, elle-même précédée par une conférence publique sur la franc-maçonnerie féminine.
Ce jour, un seul visage était à l'honneur: celui de Flore Édith Mongue Din, alors que les loges maçonnique féminines comptent des centaines de femmes. La plupart sont des femmes politiques, ces avocates, des magistrates et des entrepreneurs. Mais, presque toutes ne veulent pas assumer leur statut de franc-maçon.
Les objectifs de la Grande Loge du Cameroun
Les objectifs de la GLFC est d'abord de devenir partie prenante de ce qui se passe dans le pays, affirmer davantage ses positions dans des débats publics, sans toutefois constituer un lobby franc-maçon pour influencer quelque décision que ce soit.
L'autre objectif est de sortir de l'ombre tout en recrutant de nouveaux membres, des profanes.
Mais en attendant que cette les membres de cette loge se dévoilent, elle doit d'abord faire face à des défis de taille: elle est perçue par "l’opinion publique sans discernement comme de la sorcellerie, l’inceste ou l’homosexualité... Un ordre initiatique que l’on dit aussi pour une large part inféodé aux politiques en place, peu préoccupé de progrès social et de redistribution des richesses".