Depuis qu’il n’est plus vice-président du sénat Laurent Nkodo, vit mal. Il a du mal à faire face aux charges de ses enfants qui étudient à l’étranger et aux dépenses de sa maison. Il écrit une étrange lettre au président du sénat afin que celui-ci lui vienne en aide. Camerounweb vous propose l’intégralité de la lettre.
Excellence Monsieur le Président du Sénat,
Mon départ inattendu et subit du poste de Vice-président du Sénat a chamboulé tous les plans qu'il s'agisse du financement et de la gestion de la scolarité de mes enfants, du quotidien de ma petite famille et des interventions politiques sur le terrain.
En effet mon accession au prestigieux poste de vice-président du sénat m'avait naturellement à revoir la gestion de mes charges. C'est ainsi que je m'étais engagé à inscrire mes enfants dans des formations scolaires à l'étranger avec un parcours académique sélectif, qui offrent beaucoup de chance pour l'emploi et avec des coûts conséquents; engagement qui devrait durer encore deux ans. De même, les charges domestiques avaient évolué avec mon nouveau statut social; et enfin en rapport avec ce statut nouvellement acquis, je m'étais engagé à renforcer l'emprise politique de mon parti sur le terrain. Excellence Monsieur le Président du Sénat, comme vous pourriez le constater, avec mon départ brusque du poste de Vice-Président du Sénat toute ma vie est menacée.
Il me faudra du temps pour me battre afin de sauver ce qui peut l'être mais à l'immédiat
j'implore votre magnanimité en vous priant d'ordonner le paiement des arriérés de mes avantages liés au poste de Vice-Président du Sénat et de me permettre quelques missions.
Excellence Monsieur le Président du Sénat, vous êtes notre Père, et c'est pourquoi je
vous prie de prêter une oreille attentive à mes supplications.
Je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Président du Sénat, à mon respectueux
dévouement.