Dans un récent épisode du Grand Débat sur CAM 10 TV, le journaliste Alain Amassoka a exprimé avec véhémence son opinion sur les pratiques politiques de Cabral Libii, le qualifiant de praticien du "gangstérisme politique". Ces déclarations ont suscité une vague de réactions et alimenté un débat animé au sein de la sphère politique camerounaise.
Selon Alain Amassoka, Cabral Libii serait coupable de manœuvres politiques douteuses, notamment en ce qui concerne son approche vis-à-vis d'autres partis politiques. L'accusation principale portée par le journaliste est que Cabral Libii aurait recours à des tactiques agressives et peu scrupuleuses pour attirer de nouveaux membres dans son parti politique.
"Ce que fait Cabral Libii c'est du gangstérisme politique. Vous ne pouvez pas arriver chez quelqu'un et vous êtes incapable de négocier avec lui. (...) Un type arrive chez vous parce qu'il a besoin d'un parti politique et après il vous dit, vous n'étiez pas connu avant. Et puis demain il vous chasse", a déclaré Alain Amassoka lors de l'émission.
Ces propos ont suscité des réactions mitigées au sein de la classe politique et de la population en général. Certains ont soutenu les accusations d'Alain Amassoka, affirmant que de telles pratiques sont contraires à l'éthique politique et nuisent à la crédibilité des acteurs politiques. D'autres, en revanche, ont critiqué le ton accusateur du journaliste et ont souligné le besoin de preuves tangibles pour étayer de telles affirmations.
La réaction de Cabral Libii lui-même reste à attendre, mais il est fort probable que ces accusations ne passeront pas inaperçues. En tant que figure politique émergente au Cameroun, Cabral Libii est régulièrement au centre de l'attention médiatique, et les critiques à son encontre ne manquent jamais de faire réagir.
Cette polémique soulève des questions fondamentales sur la nature de la politique au Cameroun et sur les tactiques utilisées par certains acteurs pour consolider leur pouvoir et leur influence. Elle met également en lumière l'importance d'une presse libre et indépendante pour surveiller et tenir les politiciens responsables de leurs actions.
En attendant de nouvelles réactions et éventuellement une réponse de Cabral Libii lui-même, cette affaire promet de continuer à alimenter les discussions et à susciter des débats au sein de la société camerounaise.