Daniel Blaise Ngos, Secrétaire Général du Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC), a tiré la sonnette d'alarme suite à une saison marquée par de nombreuses difficultés pour les joueurs et joueuses du championnat camerounais. Le syndicat appelle à un travail collectif pour éviter la répétition des mêmes erreurs lors de la saison à venir.
« Nous avons estimé qu’après la saison chaotique que les footballeurs et footballeuses ont vécue, il nous paraissait important qu’ensemble nous fassions un bilan et qu’ensemble nous adoptions les axes d’amélioration à l’orée de la nouvelle saison, afin que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets », a déclaré Daniel Blaise Ngos dans un communiqué relayé par *Allez les Lions*.
Le SYNAFOC, qui œuvre pour la défense des droits des joueurs et la promotion de meilleures conditions de travail, met ainsi en lumière les défaillances organisationnelles et structurelles qui ont terni la saison précédente. Les retards de paiement des salaires, les conditions d'entraînement précaires et les problèmes liés à la gestion des clubs sont quelques-uns des points récurrents qui ont marqué la saison passée. Le syndicat s'est donné pour mission de collaborer avec les instances dirigeantes afin d'identifier les solutions concrètes qui permettront aux footballeurs camerounais d'évoluer dans un environnement plus stable et professionnel.
Cette démarche s'inscrit dans un contexte où le football camerounais, bien qu'il soit une véritable passion nationale, peine à surmonter certaines crises internes qui impactent directement les performances sur le terrain et la motivation des joueurs. Le SYNAFOC espère ainsi amorcer un véritable changement avant le lancement de la prochaine saison, en impliquant toutes les parties prenantes du football national.
Avec l’ombre des mêmes problèmes qui planent à l'horizon, la prise de parole de Daniel Blaise Ngos est un signal fort adressé aux autorités sportives. Pour éviter que "les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets", une réforme en profondeur semble indispensable.