Dans une nouvelle sortie, le lanceur d’alerte Boris Bertolt souligne les problèmes de gestion au sein de l'Aéroports du Cameroun, dirigés par Thomas Owona Assoumou. Alors que des images impressionnantes montrent la modernité de la gare du TER de l'Aéroport International Blaise Diagne de Dakar, au Cameroun, des incidents mettent en évidence le manque de développement et de maintenance des aéroports.
Le lanceur d’alerte précise que récemment, le faux plafond de la salle d'arrivée de l'aéroport international de Douala s'est effondré, provoquant des dégâts matériels et mettant en danger les passagers. Des témoignages rapportent que Thomas Owona Assoumou n'a pas accordé une réelle importance à la gestion des sept aéroports dont il est responsable, à l'exception de l'aéroport de Yaoundé-Nsimalen. Les délégués du personnel dénoncent une gestion familiale de la société, avec des nominations, reclassements et formations réservés aux proches du directeur général. Des cas particuliers sont mentionnés, tels que celui de Babodo, un ancien chef de cabinet du directeur général qui est censé être à la retraite mais occupe toujours un bureau, ainsi que des assistantes bénéficiant de missions prolongées pour des bilans de santé annuels à l'étranger. Enfin, le directeur général souhaite refuser des médailles du travail et des primes à certains employés, créant une tension sociale au sein des aéroports du Cameroun.
« D’après plusieurs témoignages recueillis, OWONA ASSOUMOU n’a jamais été préoccupé par le devenir des 7 aéroports dont il est responsable. Yaoundé-Nsimalen est l’arbre qui cache la forêt grâce aux mesures de sureté implémentées par la CCAA et les investissements palpables consentis parmi lesquels, son école de formation inaugurée ce mois par le Premier Ministre. L’aéroport de Garoua a lui heureusement bénéficié de l’embellissement général de la ville grâce à la CAN 2021. Les autres plateformes souffrent d’une totale absence de vision.Dans un mémorandum en gestation, les délégués du personnel s’offusquent de la gestion villageoise de la société, transformée en entreprise familiale. Il en est ainsi des nominations, reclassements et formations diplômantes réservées à la famille, la belle-famille, les amis, la progéniture des amis.
Est également évoqué, le cas de BABODO ami du DG, ancien chef du cabinet, admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis octobre 2022 qui, continue d’occuper un bureau au détriment du personnel qui squatte les couloirs dans un contexte de déficit structurel de locaux. Les travaux de construction d’un bâtiment R+1 débutés en 2011, devant abriter une vingtaine de bureaux ne sont toujours pas achevés en 2023.BABODO jouit également d’un véhicule de l’entreprise mis à la reforme qu’il n’a toujours pas payé », a détaillé Boris Bertolt.
« Il est fait mention des assistantes du DG qui, sous couvert de participation à des séminaires d’une semaine en France chaque année facturés 8 000 euros par personne, bénéficient de 20 jours de mission chacune pour effectuer leur bilan de santé annuel. Comment ne pas évoquer la curiosité NDEDI MAMBINGO, planton au cabinet DG, véritable terreur pour le personnel et même certains Directeurs qu’il n’hésite pas à menacer verbalement pour faire accélérer le traitement de ses bons de commande ? C’est dans cette atmosphère de tension sociale volcanique que, OWONA ASSOUMOU veut priver certains employés des médailles d’honneur du travail et des primes correspondantes pour des motifs fallacieux, allant à l’encontre des précisions apportées par Grégoire OWONA le Ministre du Travail dans une récente sortie televisée. Sur les 600 potentiels récipiendaires, le DG a arrêté une liste de 200 de ses protégés qui bénéficieront du sésame. Les autres sont invités à aller se plaindre à la Présidence de la République. Cette liste, à publier dans les prochains jours, est l’étincelle qui peut provoquer la déflagration dans les aéroports du Cameroun », précise Boris.