Gestion catastrophique : Equinoxe Tv au bord du chaos

Les nouvelles qui parviennent à la rédaction de CamerounWeb ne sont pas bonnes pour la chaîne de télévision privée Equinoxe. Biamou Théophile, le frère du fondateur du média qui occupe le poste de directeur d’exploitation, mène Equinoxe Tv vers sa chute.

Le dernier scandale en date a eu lieu ce week-end. « Le début du week-end était mouvementé dans les locaux de la chaîne du peuple. Un annonceur connu des téléspectateurs s'est livré en spectacle dans les locaux avec le directeur d'exploitation de l'entreprise après que celui-ci ait donné l'ordre que la diffusion d'une campagne de spectacle des 10 ans de son concept soit brutalement interrompue. Face à cet acte, l'annonceur qui n'est personne d'autre que Consty Lamine du concept SALAKA n'attendra pas et se rendra illico presto dans les locaux. S’en est suivie une joute verbale entre les deux hommes qui peinaient à se comprendre et ont failli en venir aux mains », rapporte notre source.

Le frère de Sévérin TCHOUNKEU accuse l’annonceur de n’avoir pas honorer ses engagements. « Pour Biamou Théophile, selon leurs accords il était question pour l'organisateur du spectacle de diffuser sa campagne à Équinoxe télévision avec obligation d'insérer le logo sur toutes les affiches produites. Pour le directeur d'exploitation, Consty Lamine ne l'a pas fait et par conséquent il suspend toute diffusion », indique la source avant de préciser que le logo d’Equinoxe Tv figurait bien sur le visuel de l’évènement en question. « En observant de plus près ces affiches, elles portent véritablement le logo d'Equinoxe TV. Ce qui demeure incompris c'est la décision unidirectionnelle du N2 de la chaîne, frère du promoteur Sévérin TCHOUNKEU».

L’annonceur mécontent menace d’assigner en justice Equinoxe Tv et son directeur d’exploitation pour « non respect des engagements et résiliation abuse de contrat entre le client et le diffuseur ».

Le scandale de ce week-end, ne serait que la partie visible de l’iceberg. Biamou Théophile selon ses propres collaborateurs qui redoutent le pire, aurait créé «une cellule au sein de l'entreprise dans laquelle il choisit de confiner certains journalistes qui ne répondent pas à ses injonctions scabreuses ». Plusieurs journalistes ont déjà quitté la boite. La dernière vague fut celle du journaliste vedette Cedrick Noufele qui propose désormais ses services à Radio Canada International.