Un séminaire sous-régional sur la question s’est ouvert mardi à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé.
Les menaces à la paix dans la sous-région de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEEAC) sont multiformes. Entre guerres conventionnelles, attaques asymétriques, revendications politiques, insurrections ou soulèvements populaires, les visages des crises sont pluriels et leur gestion complexe.
Cette dernière n’est plus le seul apanage des militaires, mais implique aussi l’expertise civile. Et pour faire face à ces défis, il faut une formation adéquate des acteurs impliqués. C’est à ce titre que l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (ESIG), abrite depuis hier un séminaire sous-régional à l’attention des personnels civil et militaire des organismes de maintien de la paix de la CEEAC.
Pendant une dizaine de jours, les participants seront outillés sur « le rôle d’un groupe de planification opérationnelle et d’un poste de contrôle de force de niveau opératif dans le processus de gestion d’une crise ».
En clair, et comme l’a indiqué le commandant le l’ESIG, le général de division Esaïe Ngambou, il sera question d’assurer la formation des planificateurs civils et militaires de niveau stratégique, « dont l’importance est fondamentale pour l’avenir de la sous-région ».
L’ESIG, érigée au rang de Centre d’excellence de niveau stratégique de la CEEAC, entend donc mettre à la disposition des participants des clés de compréhension et d’analyse des problématiques de la sous-région. Une initiative à la planification stratégique et opérationnelle est également inscrite en priorité dans les objectifs.
Le séminaire qui s’achève le 17 juillet prochain, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat mutuellement bénéfique entre l’EDIG et la CEEAC. Et à ce jour, l’institution de formation aux stratégies de paix de Yaoundé a déjà mis à la disposition de la CEEAC une centaine de cadres aptes à réfléchir sur des questions de gestion de crises.