Gilbert Baongla : la prison n’aura pas calmé les ardeurs du ‘fils de Paul Biya’

Georges-Gilbert Baongla avait été arrêté et condamné après plusieurs plaintes de diffamation

Fri, 3 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

• Georges-Gilbert Baongla avait été arrêté et condamné après plusieurs plaintes de diffamation

• L’homme politique avait été condamné à deux ans de prison

• Georges-Gilbert Baongla, un an jour pour jour après sa libération, est revenu sur son passage à Kondegbui



Arrêté et condamné après plusieurs plaintes de diffamation à l’encontre de certaines personnalités de la République, notamment, le président de l’Assemblée Nationale, Cavaye Yeguié Djibril, les ministres Laurent Esso, Jacques Fame Ndongo, Grégoire Owona et Franck Biya, le fils du Chef de l’Etat, le jeudi 3 juin 2021, Georges Gilbert Baongla sort libre de la prison centrale de kondengui. L’homme politique avait été condamné à deux ans de prison et à une amende de 25 millions de FCFA.

Sur ABK Radio vendredi le 03 juin 2022, l’homme politique Georges-Gilbert Baongla, un an jour pour jour après sa libération, il est revenu sur son séjour à la prison centrale de Yaoundé.

« Après Biya le Cameroun va continuer et nous avons des archives. Ils vont payer. Je dis que j’étais en vacances en prison parce que je ne suis pas un poltron et ceux qui sont accrochés aux biens de l’État vont être démasqués. », a-t-il déclaré.

Le fils de Paul Biya a donné son avis concernant le déguerpissement des populations au lieu-dit Dikolo à Douala. Il donne raison à l’Etat. « Rassurez-vous que le parc immobilier est en train d’être réévalué. Youpwe sera détruit dans quelques jours parce qu’il y a 4 personnes dites grosses têtes qui sont là. Vous avez de l’argent et vous partez construire dans les marécages ? », a confié l’homme politique.

Contrairement à Gilbert Baongla, le député Cabral estime que « l’Etat doit être systématiquement à l’écoute des citoyens et à son service. Le cas des déguerpissements de Dikolo nous a démontré, une fois de plus, que l’utilité publique peut être manipulée par toute sorte de brigands, plus soucieux de leurs intérêts personnels que de sauvegarder les intérêts du Cameroun ».

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), Cabral Libii a lancé un appel à ses concitoyens : « N’abandonnons pas la communauté Sawa à elle-même ! Plutôt que de demander en spectateur à la communauté Sawa de se révolter contre le scandale humain de Dikolo, mettons-nous à ses côtés pour ramener l’Etat à la raison protectrice du citoyen que nous sommes tous ».

Et d’ajouter : « La ligne 94 dont on parle, les gens ont aligné cela dans les affaires de terrain dont on parle sans être des ayants droits en présentant des garanties qui ne sont pas des vôtres. Les États Unis est un pays fort aujourd’hui parce que le foncier est sur la base de l’économie. » Dans tous les pays où on ne pense pas au rôle des jeunes, il y a un problème et le président Paul Biya a toujours prôné cela. »

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