Un atelier sur la question s’est tenue le 19 octobre dernier en prélude à la rencontre qui se tiendra en marge de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie en novembre prochain.
« Contributions de la gouvernance migratoire à la prospérité des Etats suivant le continuum humanitaire, développement et paix ». C’est le thème du document-cadre que souhaitent présenter les Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) et l’Organisation internationale des migrations (OIM) au cours d’une rencontre en marge de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie. Un atelier s’est tenu à cet effet le 19 octobre dernier.
Les travaux étaient coprésidés par le président des CVUC, Augustin Tamba, et le chef de mission de l’OIM, au Cameroun, Abdel Rahmane Diop. A travers cette mobilisation, les édiles souhaitent apporter leur contribution pour une meilleure gestion des migrations au profit des communautés locales. D’autant plus que les collectivités sont souvent les premières impliquées dans l’intégration des migrants et leur insertion socioéconomique. Une ambition qui s’inscrit en droite ligne de l’action de la Francophonie qui consiste à encourager et soutenir les échanges de bonnes pratiques en matière de mise en œuvre et de suivi du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
L’atelier a permis de s’intéresser aux défis auxquels font face les communes dans la gestion des déplacés. En effet, d’après Augustin Tamba, « le nombre de personnes forcées de fuir leurs foyers et de se déplacer à l’intérieur du pays croît tous les jours et fait des personnes déplacées internes, les populations les plus vulnérables. Nonobstant les efforts des communes d’accueil pour répondre en urgence aux besoins des déplacés, ces poussées démographiques viennent avec des défis dont certains se transforment en conflits intercommunautaires impliquant beaucoup plus les jeunes et les femmes ». Les travaux ont par ailleurs permis d’identifier, en collaboration avec les autorités, les bonnes pratiques à capitaliser pour la mise en place de stratégies indiquées. Les participants ont par ailleurs échangé sur le rôle des organisations internationales. Et au final, ils ont milité pour une meilleure prise en considération de la migration des politiques locales