Ils comparaissent dès demain au Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif.
Six tenanciers de call box interpellés le 9 mars dernier par les policiers du Commissariat central n° 1 de Yaoundé vont comparaître le, 15 mars au Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif.
Les trois dames et les trois hommes qui figurent au banc des accusés ont été interpellés à la poste centrale de Yaoundé. Ce jourlà, ils venaient de suspendre leur sitin entamé depuis lundi dernier pour exiger les meilleures conditions de travail.
Jean Pierre Babayack, président du Syndicat des délégués et commerciaux distributeurs des produits des télécommunications au Cameroun explique : « A la suite de la réunion que nous avons eu le 9 mars dernier avec le ministre des Postes et Télécommunications, nous avons décidé de suspendre la grève. J’ai demandé à mes camarades de regagner leur domicile.
C’est en les regagnant que six parmi eux ont été interpellés ». Le président de ce Syndicat ajoute que ceux de ses camarades qui ont été arrêtés ont passé la nuit au commissariat central avant d’être transférés au parquet le 10 mars 2016.
« On les accuse d’avoir mené une manifestation illégale. Nous avons sollicité les services d’un conseil pour les assister pendant ce procès », précise JeanPierre Babayack. En rappel, les tenanciers de call box exigent de la part des opérateurs de téléphonie mobile que leurs bonus soient revus à la hausse.
Selon JeanPierre Babayack, la concertation que le ministre des Postes et Télécommunications a organisé la semaine dernière a permis de mettre en place un cadre pour réfléchir sur les doléances des tenanciers de call box.