La militante du MRC, AFDD, exprime sa tristesse face au décès de Mbombog Nsang Nje'e, connu pour ses propos tribalistes et haineux sur les réseaux sociaux. Elle soulève la question de la responsabilité de nos actes et de leur impact sur nos enfants. Selon elle, une conscience morale active devrait nous empêcher de sombrer dans la haine et le tribalisme, afin de ne pas laisser un héritage négatif à notre progéniture. Elle évite de juger l'homme pour ses actions et ne se réjouit pas de son décès, souhaitant du courage à sa famille dans cette épreuve.
Grande perte pour le monde du tribalisme et surtout pour l'industrie de la haine
Nous apprenons la triste nouvelle du décès d'un certain Mbombog Nsang Nje'e qui s'illustrait essentiellement par des propos tribalistes , haineux et clivants dans les réseaux sociaux.
Si les morts pouvaient parler , le défunt prierait peut être les vivants de ne pas porter le témoignage de ses activités dans les réseaux sociaux devant ses enfants. Ce qui pose la question de notre capacité à cerner les conséquences des actes que nous posons.
La mort est là pour nous rappeler que nous ne vivons pas seulement pour nous même . Mais aussi pour nos enfants qui peuvent être très fiers ou très déçus du témoignage de la vie que nous avons menée. C'est ici que notre conscience , si elle est vivante, devrait nous emmener à ne pas poser certains actes. Car aucun enfant n'aimerait qu'on dise de son parent qu'il a été une personne haineuse et tribaliste.
Et c'est précisément pour cela qu'un homme dont la conscience fonctionne ne sombrera pas facilement dans la haine de l'autre . Car le poids de cette haine peut être très difficile à porter par sa propre progéniture.
On ne s'hasardera pas à juger cet homme pour tout ce qu'il a fait sur les réseaux sociaux. Car qui est l'homme pour juger l'homme ?
On ne peut pas se réjouir non plus du décès d'un être humain. Nous souhaitons du courage à sa famille dans cette épreuve difficile.
AFDD