L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques ( ICL2P) critique Paul Biya pour son échec à combattre la corruption au Cameroun. Il est accusé d'avoir permis à une clique d'affairistes de s'enrichir illicitement grâce à leur relation avec des membres de son régime, notamment des proches de sa famille. Les membres de cette clique sont présentés comme des opérateurs économiques prospères qui ont acquis leur richesse en détournant des fonds publics.
L’institut indique qu’au moment venu, il sera là pour aider à rétablir dans leurs droits toutes les victimes répertoriées (camerounaises ou étrangères) de cette mafia d’État (d’essence familiale et népotique).
Pourquoi n’avons-nous jamais cru en la sincérité de Paul Biya quand il promettait aux Camerounais de combattre la corruption au Cameroun?
Simplement parce qu’il est celui:
– qui a permis à une clique d’affairistes ethno-fascistes de se goinfrer littéralement avec l’argent public tiré des lignes spécifiques du budget de l’État du Cameroun, grâce notamment à leurs relations privilégiées avec certains de ses parents comme le ministre des finances Louis-Paul Motaze ou des dignitaires de son régime tel que Laurent Esso (l’indéboulonnable ministre d’Etat de la Justice).
– qui a laissé son épouse, ses enfants, et beaux enfants prospérer dans un trafic d’influence généralisé, soit pour gagner des marchés publics purement fictifs (comme la CAN 2021), soit pour toucher des rétrocommissions dans des transactions douteuses avec des sociétés offshores au détriment des intérêts du Cameroun (comme dans l’affaire Savannah qui oppose le Tchad au Cameroun dans le secteur pétrolier), etc…
Ce sont en effet des milliards de FCFA qui enrichissent ainsi illicitement de tristes personnages sous couvert de montages divers. Ceux-là mêmes qui sont présentés aux Camerounais par la propagande officielle comme de grands opérateurs économiques devenus milliardaires par la création/acquisition des médias, l’ingénierie financière, ou les prises de participations dans les rares investissements directs au Cameroun.
Il s’agit en réalité d’une forme singulière de détournement de deniers publics à un travers du blanchiment organisé de l’argent public, soutiré sans sourcilier soit du budget national, soit de la trésorerie d’entreprises d’État comme la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), la CNPS, Camtel,etc….
C’est d’abord cela le Cameroun sous la dictature quarantenaire de Paul Biya.
Nous serons donc là, le moment venu, pour aider à rétablir dans leurs droits toutes les victimes répertoriées (camerounaises ou étrangères) de cette mafia d’État (d’essence familiale et népotique).
Nous y parviendrons (comme organisation), et inutile de penser qu’en nous liquidant physiquement ce processus inéluctable s’estompera !
Inutile d’ajouter que tout cela est avant tout le produit, non seulement du népotisme, mais aussi de l’incompétence et du cynisme, qui devient très dévastateur, tant pour les contribuables camerounais entraînant des catastrophes économiques et politiques en cascade, que pour ternit encore plus l’image déjà très abîmée du Cameroun devenu une dystopie.
Une conséquence de la rétention continue des informations, et de la raison, puis de la pensée rationnelle si souvent supprimées, à dessein, par des personnes au pouvoir qui cherchent à perpétuer l’injustice, l’inégalité, la dépendance, et à maintenir le Camerounais ordinaire hypnotisé et captif.
Aussi, notre organisation ne va pas rester assise pendant que cette horrible captation de la fortune publique se poursuit sans relâche, car cela ferait de nous des complices volontaires d’un système de parasites improductif et complètement pourri.
En effet, notre organisation est consciente des feymen (escrocs) du régime de Yaoundé et leur penchant pour la fabrication de faits, leur insensibilité à toute information qui porte atteinte à leur vision du monde.
Il y a clairement des lacunes dans les connaissances et une profonde aversion pour les conseils que nous leur prodiguons gratuitement et qui expliquent le manque d’un niveau d’expertise nécessaire à ces politiciens corrompus pour bien faire leur travail.
Cela est aggravé par les sycophantes et les «créatures» du Nnôm Ngui et leurs contributions à l’abêtissement du discours intégré dans un engagement largement irrationnel avec la politique, qui rend même les plus instruits d’entre nous capables de se comporter comme des imbéciles. Avec ce régime, malheureusement, aucun de nous n’est à l’abri de cet abrutissement national.
L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – ICL2P / CL2P