Grille salariale : excellente nouvelle pour les Camerounais

Le taux de la grille salariale revalorisée à 5 %. C’est le résultat de la révision de sa Convention collective d’entreprise signée le 12 mars 2024 à Yaoundé en présence du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona.

En effet, le directeur général du FEICOM a par correspondance N°073/L/FEICOM/ DG/DCH/SDGACH du 26 septembre 2022, sollicité l’accompagnement du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, en vue de la révision de la Convention Collective d’entreprise du FEICOM au regard de l’évolution de son environnement interne. Pour y donner suite, le MINTSS a, par arrêté N°001557/MINTSS/ SG/DRP/SDRT/SRIT du 05 octobre 2022, mis sur pied une Commission Mixte Paritaire chargée de la révision de cette Convention Collective d’Entreprise.

La salle de conférence du ministère du travail et de la sécurité sociale a servi de cadre le mardi 12 Mars 2024 à la signature de la convention collective d’entreprise entre le groupe employeur, les représentants du personnel accompagné du président national des employés gradés et cadres des banques et établissements financiers du Cameroun Isaac Bissala et le gouvernement représenté par le ministère du travail. Une signature qui intervient après treize mois de négociations intenses entre le FEICOM et les groupes travailleurs. Ce qui justifie à suffisance une preuve d’efficacité du dialogue social prescrit par le MINTSS au sein des administrations publiques, parapubliques et privées.

Il s’agit entre autres de revaloriser le taux de la grille salariale à 5%; revaloriser l’indemnité de décès ; d’octroyer une indemnité de fin de carrière aux Fonctionnaires en détachement du FEICOM ; de fractionner la prime d’astreinte en deux catégories à savoir: astreinte totale et partielle avec attribution de montants respectifs de 40000 FCFA et 20000 FCFA ; d’assouplir le mécanisme de révision de la convention collective qui permet aux deux parties, d’y accourir à tout moment et en fonction de la conjoncture existante, sans nécessairement attendre l’échéance de 03 ans; le relèvement de l’ordre de 10 000 FCFA de l’indemnité de transport, augmentation de la dotation de Carburant ne sont pas en reste. Un satisfecit pour les employés sur ces améliorations pouvant ainsi accroître la productivité au sein du FEICOM. Selon Madame FOUDA TSAMA Monique, Présidente de la section Syndicale d’entreprises du FEICOM, Porte-parole du groupe travailleurs. « Après treize semaines de travaux allant du 11 octobre 2022 au 08 février 2024 à Yaoundé, nous sommes satisfaits parce que nous sortons avec une grille salariale revalorisée à 5 %. D’où la signature de cette convention collective révisée ».

Pour Philippe Camille AKOA, Directeur général du FEICOM, « pour nous, cette révision de la convention collective constitue un nouvel engagement. Nous promettons qu’après la signature de cet important document, nous allons continuer à travailler sur les négociations pour d’autres avantages, et tout ça dans le sens de la responsabilité ». Le ministre Grégoire OWONA a salué l’initiative et encouragé la commission pour le travail abattu au bout de treize mois, en vue d’améliorer le dialogue social entre employés et employeurs au sein de cette institution.

« Ça fait plaisir que je préside cette cérémonie, qui entre en étroite ligne avec les prescriptions du chef de l’État Paul Biya, dans le cadre de la revalorisation générale du SMIG et la poursuite vers le travail décent prescrit et souhaité par tous. Monsieur le directeur général permettez-moi de vous adresser les félicitations du gouvernement pour le travail que vous abattez et détermination que vous affichez. Je souhaite que vous poursuivez encore et que vous allez encore davantage plus loin. Mesdames et messieurs les travailleurs, je me réjouis de votre compréhension, je me réjouis de votre comportement, vous n’avez pas eu besoin de grève, vous n’avez pas eu besoin de marcher mais les résultats sont là et je crois qu’ils sont bons. Si j’avais eu besoin de vous donner un conseil: un seul mot continuer dans le dialogue social » dit-il.