La prudence s’impose. Les institutions de microfinance malhonnêtes et fraudeuses pullulent maintenant dans les régions du pays. Plusieurs citoyens sont victimes de coups foireux.
La plupart du temps, les promoteurs de ces microfinances s’enfuient avec l’argent collecté auprès des cotisants, comme c’est le cas ici avec la société dénommée Comeci.
Le lanceur d’alertes Boris Bertolt apporte plus d’éclaircissements au compatriotes pour que leur vigilance soit beaucoup plus accrue : « Les responsables de la microfinance Comeci ont volé les milliards des épargnants.
Le 16 janvier 2018, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le gendarme du secteur bancaire dans la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, République centrafricaine et Guinée Équatoriale) place la microfinance Comeci (Cie équatoriale pour l’épargne et le crédit d’investissement) sous administration provisoire, "au regard de la situation financière et prudentielle critique de la Comeci, et compte tenu de l’incapacité de ses dirigeants sociaux à restaurer la solvabilité de cet établissement". Ce n’est que récemment que les créances ont commencé à être payées.
Sauf que dans un document consulté par Investir au Cameroun, il est écrit : "au regard de la modicité de la trésorerie, il sera alloué trente pour cent (30%) à chaque épargnant pour solde de tout compte", souligne le document consulté par Investir au Cameroun ».
En français facile, les anciens clients de Comeci SA, dont les créances sont inférieures à 500 000 francs CFA, vont perdre 70% de leur argent. En français facile, si tu réclames 100 000 francs CFA, tu ne recevras que 30 000 francs CFA en tout. Comeci récupère gratuitement 70 000 francs CFA ».