Le séminaire de formation de quatre jours a été ouvert le 23 janvier 2018 par le général Salli Mohamadou, commandant de la 2ème Région militaire interarmées.
L’approche classique de lutte par les armes pour contrer les attaques des sécessionnistes dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest du pays ne suffit visiblement plus. Depuis trois mois, les forces de défense et de sécurité sont engagées en première ligne dans les combats contre les séparatistes. A en croire des officiers, il faut désormais associer d’autres actions.
Selon le capitaine de vaisseaux Samuel Sylvain Ndoutoumou, « les actions militaires d’influence sont des actions menées par les forces de défense dans le but de gagner les cœurs et les esprits, de s’attacher le soutien et l’adhésion des populations et de consolider ainsi le lien armée-nation », explique le sous-chef plan de l’état-major des armées.
Outre les officiers, sous-officiers, officiers mariniers gradés, marins et gendarmes, tous les responsables des unités de la 2ème région militaire engagés au front, prennent part aux travaux de Douala ouverts par le général de brigade, Salli Mohamadou, commandant de la 2ème Région militaire interarmées et représentant personnel du chef d’état major des armées, le général de Division Réné Claude Meka.
Les thèmes qui alimentent le séminaire de quatre jours portent principalement sur la stratégie militaire, le contexte international, les actions psychologiques, la communication, l’évolution des Technologies de l’information et de la communication (TIC), les réseaux sociaux, l’éthique et la déontologie.
Avant la 2ème région militaire, un séminaire similaire a été organisé en octobre dernier à l’intention des personnels de la 4ème Région militaire à Maroua, dans l’Extrême-Nord, en proie à la guerre contre les insurgés de Boko Haram depuis quatre ans.