Pas question d’extrader les leaders sécessionnistes au Cameroun. Telle est la position d’Amnesty International une semaine après l’arrestation de 10 membres du Conseil du gouvernement de l’Ambazonie (appellation de l’actuel Cameroun anglophone).
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’ONG internationale pense que « s’ils sont extradés vers le Cameroun, ils risquent un procès inéquitable devant un tribunal militaire et la possibilité profondément troublante de torture ».
Selon Amnesty International, la détention des 10 indépendantistes anglophones au Nigéria viole la loi nigériane et internationale : « Ils sont détenus au secret, sans accès à un avocat, en violation de la loi nigériane qui exige qu’ils soient vus par un juge dans les 48 heures ».
L’ONG appelle les autorités nigérianes à " révéler le lieu où se trouvent les militants, leur permettre d’avoir accès à un avocat et, à moins qu’elles n’aient des preuves suffisantes pour les inculper d’un crime reconnaissable, les libérer immédiatement".
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