Guerre des clans: un fan club de Ngoh Ngoh voit le jour et promet de le défendre

Ferdinand Nghoh Ngoh

Tue, 25 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

Un fan club du secrétaire général de la présidence de la République dénommé Fan Club - Ngoh Ngoh-SGPR vient de voir le jour. Ce dernier s'illustre déjà à travers une série de publications dans lesquelles il dénonce un acharnement contre son champion, victime selon lui de la guerre des clans du régime de Yaoundé.



"On la sentait sourde et larvée cette guerre des faucons autour de ce qu’on a vite fait d’appeler « Covitegate ». Dénaturation, manipulation politicienne sous fonds de protection des auteurs principaux.

Hier cette affaire a révélé sa nature insurrectionnelle en dévoilant les desseins et les visages des auteurs et commanditaires.

En effet depuis hier circule dans les réseaux sociaux une information suivant laquelle un mandat d’amener aurait été délivré contre la personne du Ministre d’état Secrétaire général de la Présidence de la République par le Tribunal criminel spécial. Et ceci en toute violation des règles qui gouvernent les pratiques judiciaires, notamment le secret des procédures judiciaires et surtout cette obligation qui incombe aux Chefs des Départements ministériels de rendre compte dans des affaires d’importance au Président de la République auquel incombe l’orientation de la politique de la nation et la préservation de l’ordre public, s’il fallait s’en tenir aux prescriptions des textes réglementaires régulant le travail gouvernemental.

Il y a lieu ici de préciser que ladite obligation qui participe de la cohésion gouvernementale n’exclut nullement le Chef du Département Justice, dont il faut préciser que membre du gouvernement, il ne fait partie du pouvoir judiciaire, mais assiste le Président de la République dans la mise en œuvre de sa politique en matière de justice tout en se conformant aux différentes circulaires et lois fondatrices de ce qu’il y a lieu d’appeler le Parquet et donc le Président de la République est le Chef. L’un des sacro principe de régulation du Parquet est l’obligation de rendre compte, laquelle telle qu’indiquée incombe à tous les membres du parquet, s’il est entendu que le Garde des Sceaux en est le premier Substitut.

Recoupements faits à bonne source, le parquet de la République du Cameroun est en pleine tourmente, son acteur essentiel ne rendant plus compte, ni ne recevant des instructions de personne.

L’on apprend du reste que le mandat en circulation qui aurait été découvert par le Chef de l’état dans les réseaux sociaux tout comme le citoyen, si l’on s’en tient aux écrits d’un bloggeur très proche des commanditaires, aurait été notifié pour exécution tant au Secrétaire d’Etat à la défense, qu’au Délégué général à la sureté nationale, ainsi qu’au ministre délégué à la défense, sans que le Chef du Département ministériel en charge de la Justice daigne rendre compte à l’institution garante de l’indépendance de la Justice, et dépositaire de la politique répressive de l’Etat.

Ce qui apparait surréaliste. Ce cas de figure que n’a jamais connu le pays depuis les indépendances, portant un nom. Trahison.

La délivrance dudit mandat, ainsi que sa publication dans les réseaux sociaux, au delà de la violation du secret devant entourer les procédures judiciaires interpelle. Parce que dévoilant le véritable dessein de ses auteurs, notamment celui du Chef du Département en charge de la Justice dont le procédé récurrent dans la conduite des affaires dudit département frise la défiance, mais surtout tend à révéler à l’opinion nationale et internationale, l’existence d’une crise institutionnelle au Cameroun. Il s’agirait à travers ce dévoilement, de révéler l’existence d’un conflit ouvert entre la Présidence de la République et le ministère de la Justice lequel se présente aujourd’hui comme étant une institution souveraine.

La délivrance dans des conditions inhabituelles d’un mandat d’amener, suivi d’une large diffusion dans les réseaux sociaux et de la manipulation de l’opinion révèle, au regard de l’extranéité des intelligences qui se dévoilent, un caractère insurrectionnel de cette manœuvre qui s’appréhende désormais comme une « offre tendant à favoriser des hostilités contre la République », par une contestation et une remise en question de l’ordre gouvernant établi.

En effet les auteurs et commanditaires de tels actes de défiance, au-delà de la diversion par rapport à la procédure dite de covidegate et de la protection de l’immense fortune amassée par des détournement massifs, entendent convaincre les partenaires stratégiques du Cameroun de l’existence d’une véritable crise institutionnelle au sommet de l’Etat, en s’attaquant aussi froidement aux collaborateurs de l’institution la plus sacrée de la République, notamment les membres du Consupe et monsieur le ministre d’Etat Secrétaire général de la Présidence de la République.

La crise que l’on veut ainsi révéler se manifestant à travers plusieurs actes qui tendent à consacrer la rupture entre la Présidence de la République et le Département Justice par:

Un refus répété du Chef du Département Justice à traduire auprès de ses relais, les hautes directives du Chef de l’état auquel il dénie désormais toutes prérogatives d’orientation de la politique judiciaire de l’Etat, singulièrement la politique répressive, désormais conçue et mise en œuvre par le seul Chef dudit Département ministériel qui ne se cache plus d’instrumentalisation contre les collaborateurs en charge des missions stratégiques.

La mise en accusation répétée des personnels des administrations qui agissent dans le cadre de leurs prérogatives et qui bénéficient légalement d’une certaine immunité fonctionnelle. Et ceci dans le but de les rendre inopérants.

La mise en accusation de Directeurs généraux, qui agissent dans la protection du patrimoine et des intérêts de l’Etat, dans le strict respect des directives de leurs Conseils d’administration dont les prérogatives sont curieusement ignorées par l’administration de la justice qui semble protéger à travers des décisions déloyales, les intérêts de certaines puissances étrangères même lorsque ceux-ci sont illégaux.

La mise en accusation des collaborateurs du Chef de l’Etat, qui agissent pourtant en vertu de la délégation légale qui leur est faite par le Chef de l’Etat garant de l’indépendance de la justice. Il en est ainsi des inspecteurs d’état du Consupe, de l’administration en charge d’une fonction régalienne de recouvrement tels que les impôts, et plus récemment encore de monsieur le Ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence de la République, contre lequel un mandat d’amener tendant à discréditer l’Institution présidentielle, a été décerné au grand étonnement des citoyens qui ont ainsi découvert la gravité de cette fracture entre le Département de la Justice et la Présidence de la République.

Tous ces agissements faits au mépris des hautes directives prescrites, dans la plupart de ces affaires signalées, révèlent des collusions avec des hommes d’affaires étrangers, au profit desquels l’Etat est trop souvent condamné et contraint à la fragilisation, et au dénigrement international.

La particularité de ces procédures instrumentalisées, réside dans une certaine volonté de leurs auteurs à porter atteinte à la sureté de l’état, par une incitation sibylline des représailles diverses contre la République, par des partenaires stratégiques auprès desquels ces commanditaires se présentent comme étant les véritables protecteurs de leurs intérêts au Cameroun. Le qualificatif d’atteinte à la sureté de l’Etat réside donc dans cet élément d’extranéité que revêtent ces affaires, notamment la qualité des personnes évoquées dans ces procédures à sensations, lesquelles sont les citoyens des pays étrangers partenaires stratégiques du Cameroun.

L’autre point de cette particularité est la nature même de ces affaires dont l’extranéité tient au caractère multilatéral des opérations qui relèvent des relations diplomatiques entre le Cameroun et les organismes internationaux (tels ceux de Bretton Woods) dont on veut ici susciter des représailles contre le Cameroun à travers une extrême indexation qui tend à mettre à mal l’Institution Suprême, tout en protégeant les véritables auteurs du scandale « Covidegate », dont on a essayé de faire fuir hors du pays certains, à l’instar de Mohamadou DABO et OUSMANE DIABY réputés très proche du ministre de la santé MANAOUDA MALACHI et dont la Chambre des comptes avait relevé le quasi monopole à eux accordé par leur mentor susnommé dans la gestion des 180 milliards, objet de la saisine de l’auguste chambre, qui avait rendu alors son rapport sans la moindre imputation à l’adresse du Ministre d’Etat Secrétaire général de la Présidence de la République.

Mais au lieu de faire procéder à l’aboutissement des résultats du travail transmis par la Chambre des Comptes, le Chef du Département en charge de la Justice a plutôt, tout en protégeant les véritables auteurs, essayé par dénaturation des faits, d’imputer ceux-ci au Collaborateur du Chef de l’Etat, tout en créant une confusion autour de la « Taskforce » créée postérieurement à ce scandale du « Covidegate », et qui jusqu’à ce jour n’a fait l’objet d’aucun audit susceptible de justifier un tel acharnement.

L’exacerbation de ces procédures avec une large diffusion synchronisée dans les réseaux sociaux trahit le manque de patriotisme de certains de nos leaders qui ne savent plus comment se prendre pour protéger leur immense fortune, si ce n’est par une prise insurrectionnelle du pouvoir à travers des affabulations montées de toutes pièces avec certains milieux étrangers non officiels.

Il s’agit aussi en effet d’une véritable diversion qui masque cependant mal les tares que décrient de plus en plus les praticiens du droit, notamment à Douala où la Justice se meurt, engluée dans des actes graves de corruption, pendant que l’on essaye de focaliser l’attention sur une chasse aux sorcières, en instruisant de faux procès qui ternissent l’image du Cameroun à l’extérieure.

Cette action isolée, faite en violation du principe de la solidarité gouvernementale, laisse entrevoir une recherche effrénée des voies qui tendent à jeter le discrédit sur une Institution Suprême que l’on veut absolument livrer à l’opinion comme étant défaillante dans l’exercice de ses prérogatives.

Cette mise en scène surréaliste de la crise se traduit ainsi à travers des actes de défiance, relativement :

Au refus de se conformer aux instructions reçues;

A l’érection d’un gouvernement des juges ayant pour mission de contrôler toutes les actions de l’exécutif et de jeter en prison tous les collaborateurs des administrations qui essaieraient de résister à cette vague de prise de pouvoir ;

A la tentative délibérée et répétée de mettre les forces de maintien de l’ordre en situation de rébellion, en les incitant à la désobéissance à leur Chef suprême.

Au delà de leur caractère sibyllin (qui dévoile la qualité des personnes qui garnissent cette officine), tous ces faits hostiles, très souvent posés avec une intelligence étrangère, à travers des réseaux de personnes identifiables, sont constitutifs d’actes de trahison, qui favorisent ou offrent de favoriser des hostilités contre la République au sens de notre loi pénale. Ceci afin de porter atteinte à la sûreté de l'Etat, par provocation d’une crise institutionnelle (à travers l’instrumentalisation de la Justice, la complicité à la propagation des fausses nouvelles par dénaturation des faits de procédures, et violation du principe de discrétion encadrant les procédures), pouvant déboucher sur une alternance hâtive du gouvernement dont les desseins se révèlent à travers cette interpellation projetée du plus proche collaborateur du Chef de l’Etat, sans avoir au préalable obtenu son accord express, et en donnant à son insu pour une affaire aussi hautement signalée, des ordres aux forces de défense et de sécurité pour y procéder. Lesquels ordres sont largement relayés sur les chaînes de radios et télévision, les réseaux sociaux et les blogs grassement entretenus avec des capitaux soutirés des caisses de l’Etat, pour impliquer les intelligences étrangères.

C’est d’ailleurs pour parachever cette désacralisation de l’Institution de la Présidence de la République, que ces auteurs et leurs commanditaires n’ont pas hésité à jeter l’opprobre sur la Première Dame en relayant une image choquante de cette digne citoyenne dans les réseaux sociaux, concomitamment à cette information de délivrance d’un mandat d’amener contre le Collaborateur du Chef de l’Etat. RIEN NE PEUT JUSTIFIER UNE TELLE DERIVE"

Source: www.camerounweb.com