Guerre en Ambazonie: le ras-le-bol des populations

Bamenda Casseurs Rue Des attaques sécessionnistes sont de plus en plus récurrentes dans les régions anglophones

Fri, 11 May 2018 Source: camer.be

C’est en véritables « mendiantes de la paix », selon l’expression chère au président Paul Biya, que les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se préparent à célébrer le 20 mai prochain le 46 e anniversaire de la fête de l’Unité.

Et pour cause ! Depuis quelque temps, ces régions sont confrontées à d’importants défis sécuritaires. Du fait de la multiplication des actes de violence par des groupes armés, dont l’objectif est de parvenir par tous les moyens à la partition du Cameroun, au mépris de la Constitution, ainsi que des conventions et traités internationaux en vigueur.

Ces terroristes qui rejettent toute idée de dialogue en raison du fait qu’ils veulent imposer leurs vues extrémistes à la majorité qui refuse de les suivre, ont choisi d’utiliser la violence comme moyen de pression.

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Ennemis de la paix, de l’unité et de la stabilité nationales, ils prônent ouvertement la lutte armée. C’est ainsi qu’ils n’hésitent pas à s’attaquer aux populations civiles qui tentent de s’opposer à leur dessein funeste. Ils détruisent édifices et véhicules publics, incendient les établissements scolaires dans le but de priver les jeunes du droit fondamental et universel à l’éducation. Les cibles principales de ces sécessionnistes sont les forces de défense et de sécurité qu’ils n’hésitent pas à assassiner froidement quand elles tombent dans leurs embuscades. Leur nouveau jeu favori : l’enlèvement des autorités et responsables administratifs, avec de- mande de rançon.

Garant constitutionnel de la préservation de l’intégrité du territoire national, de la sécurité des personnes et des biens, le président de la République, chef des armées, Paul Biya, ne pouvait tolérer une telle dérive. Aussi a-t-il prescrit la traque de ces ennemis déclarés de la Nation.

Une opération qui porte de plus en plus de fruits grâce à la synergie armée-Nation et à l’excellence de la coopération avec le Nigeria où s’étaient réfugiés des leaders sécessionnistes, dont certains sont aujourd’hui rattrapés. Les tensions socio-politiques observées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont parties des revendications corporatistes qui ont curieusement persisté, en dépit des réponses apportées aux doléances des syndicats d’enseignants et d’avocats ainsi que des efforts de dialogue fournis par les pouvoirs publics pour un retour au calme.

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Dans cette logique, le président de la République a notamment décidé de la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM). Par ailleurs, dans sa volonté de trouver une issue pacifique à la crise, Paul Biya a prescrit au gouvernement des missions de paix et de dialogue sur le terrain.

Des missions conduites dans le Nord-Ouest par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, et dans le Sud-Ouest par le président de la CNPBM, Peter Mafany Musonge.

Malgré toutes ces mesures, la violence perdure, en raison de la détermination des extrémistes à exécuter leur agenda.

Dans leur immense majorité, les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont attachées à la paix et à l’unité nationale, et qui n’aspirent qu’à vivre dans la quiétude, comptent saisir l’opportunité de la prochaine fête nationale, pour dire une fois de plus leur ras-le-bol, face aux atrocités qu’elles subissent au quotidien, depuis plus d’un an. Pour condamner la tentative de partition de leur pays, et réaffirmer leur fierté d’appartenir à un Cameroun uni, bilingue et multiculturel, héritage que leur ont laissé leurs parents, et qu’ils comptent transmettre intégralement aux générations futures.

Source: camer.be