L’adultère d’une femme vient de tuer son amant à Guiwa Yangamo. L’époux n’a pas très longtemps réfléchi sur ce qu’il y avait à faire, lui-même animé par un vif esprit de vengeance et tempérament très chaud. Conséquence, une personne est morte.
Le récit de N’zui Manto donne plus de détails sur la situation : « Un homme de retour chez lui surprend sa femme sans caleçon dans le lit conjugal avec son amant qu’il tue avant de prendre la fuite ». Véritable malheur dans le quartier.
Le lanceur d’alerte continue en disant : "Aucune pluie ne peut mouiller une femme en chaleur". C’est par cette métaphore à titre introductif que s’entame votre rubrique préférée "piment info", numéro 1 sur les scandaleuses affaires de mœurs.
À Guiwa Yangamo, localité discrète située sur l’axe Bertoua-Garoua Boulaï, le soleil qui s’est couché ce jour a précédé une terrifiante scène à la hauteur des horreurs hollywoodiennes. Absent de sa résidence depuis plusieurs heures, un homme a décidé de regagner la maison où l’attendait une surprise à laquelle il ne s’attendait point.
Il n’était qu’à une vingtaine de mètres du domicile lorsque des gémissements familiers, particulièrement bruyants, le harcelaient sans répit. Sur les lieux, en direction de cette porte devenue un écran plasma à travers lequel son épouse, le fessier dénudé, rebondissant sur deux boulettes s’entrechoquant l’une contre l’autre, semblait jouir des plaisirs de la vie.
Le cocufié, scandalisé surtout par la taille du missile qui pilonnait son épouse, s’empara d’un poignard dont il se servit pour ôter la vie à son rival avant de prendre la fuite. L’amant mourut sur-le-champ. Le cadavre sera conduit à l’hôpital régional de Bertoua tandis que l’épouse insatiable quant à elle, à la gendarmerie », lit-on.
Cette affaire ressemble comme deux gouttes d’eau à celle surnommée Mendomo. Le mari avait utilisé la machette pour blesser l’amant qui s’envoyait en l’air avec sa femme, aussitôt qu’il part au champ.