Hôpital incendié à Mamfe : les ambazoniens accusent le gouvernement avec des preuves accablantes

« Les hôpitaux, les églises, les écoles sont des zones interdites pendant la guerre... »

Fri, 10 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

• Un incendie a ravagé un hôpital

• C’est dans le district de Mamfe

• Deux camps s’accusent



L’hôpital du district de Mamfe a été incendié. Depuis, chacun essaie de connaître les auteurs de cet acte qui a toutes les apparences criminelles. L’opinion publique veut comprendre les raisons qui sous-tendent le geste. Pendant un temps, on a accusé les ambazoniens. A leur tour, ils accusent l’armée camerounaise.

Les ambazoniens ont la réputation d’être sans pitié. Mais ils assurent que même en temps de guerre, ils savent qu’il y a des infrastructures qu’il ne faut pas toucher, comme un hôpital. Par conséquent, ils rejettent toute la culpabilité sur les formes armées camerounaises. C’est l’un d’entre eux, Mark Bareta, qui est monté au crénau.

Les hôpitaux, les églises, les écoles sont des zones interdites pendant la guerre. Les forces d’Ambazonie se sont renseignées à ce sujet. Cependant, nous avons vu un modèle dans cette guerre si commune. Chaque fois qu’Amba fait de gros gains, quelque chose de terrible arrive à la douleur d’Amba Black. L’attaque récente de l’hôpital de Mamfe est claire.

Le Cameroun/les mandataires s’engagent dans une bataille de communication/morale pour garder leur peuple sous contrôle ainsi que pour neutraliser tout gain réalisé par Amba. La neutralisation des neuf (09) forces camerounaises par les Amba avait besoin d’un revirement. Le Cameroun/leurs mandataires ont trouvé une correspondance à l’hôpital de Mamfé. Honte.


Grave incendie de l'hôpital du district de Mamfe : on tient les 'coupables'

La crise anglophone laisse plus d'uns dans la peur et l'hystérie totale au point où l'on leur attribue peut-être même à tort ou à travers tout acte jugé criminel survenu sur le sol camerounais. Le dernier acte criminel en date n'est pas des moindres.

En effet, l'hôpital de District de Mamfé, une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et chef-lieu du département du Manyu, a été réduit en cendres. La scène s'est produite la nuit dernière.

Les images et vidéos parvenues à la rédaction de camerounweb.com témoignent de la violence du feu. Un violent incendie a ravagé dans la nuit d'hier mercredi 08 juin 2022 plusieurs bâtiments de l'hôpital de district de Mamfé, une zone en proie à une crise sécuritaire qui a déjà fait des milliers de victimes.

En termes de victimes, le bilan officiel n'étant pas encore disponible, l'on sait au moins que 45 patients ont été sauvés de justesse grâce à la mobilisation et transférés à l’hôpital de la garnison de la localité, où ils sont pris en charge affirme la CRTV. Selon cette même source, les flammes dont l’origine est attribuée à des bandes armées, ont entièrement ravagé, dans la nuit du mercredi 08 au jeudi 09 juin 2022, l’hôpital de district de Mamfe.

Mis au courant, le préfet du département de la Manyu Joseph Oum est descendu sur les lieux en compagnie des forces de défense et de sécurité. Et d'après l’autorité administrative, la structure aurait reçu la visite inattendue d’un groupe d’hommes armés autour de 21 heures. Une enquête a été ouverte pour établir les causes exactes de l’incendie.

Précédemment, l'on faisait état de commentaires qui accusent d'une part les séparatistes ambazoniens et d'autres part l'armée camerounaise. « Cet hôpital a été brûlé par les ambazoniens », déclarait un témoin qui est contredit par un internaute qui soutient que : « Cet hôpital est situé seulement entre 300 à 400 mètres de la base militaire de Besongabang. Comment cet acte peut-il être commis par les ambaboys dans les buissons ? C'est le travail de l'armée et plus tard le gouvernement prendra des prêts du FMI et détournera ».

Selon le journal du Cameroun, ce centre de santé n’est pas la première à subir la furie des flammes issues de la barbarie des hommes armés. Le 11 février dernier, l’hôpital de district de Kumba a été d’un incendie attribué aux séparatistes anglophones.

Source: www.camerounweb.com