Pourles chercheurs camerounais, il était question de présenter un synopsis relatif aux résultats des recherches sur la prise en charge des personnes infectées. Le but de cet atelier consistait en la mise en exergue des résultats des études entreprises et menées dans le domaine de la prise en charge des personnes infectées par ces deux fléaux. L’agence nationale de recherche sur les hépatites et le VIH (ANRS) rapportait les études menées sur l’essai ACTA réalisé sur des patients infectés. Ceci devait donc permettre de tester les nouveaux schémas thérapeutiques permettant de sauver plus d’un millier de vies par an au Cameroun. Les résultats sont d’ailleurs encourageants et prometteurs car, ils promettent un certain allègement au niveau de la thérapie. Un traitement moins cher permet de présenter moins d’effets secondaires sans imposer un renforcement du suivi virologique des malades.
Au niveau de l’essai ANRSTAC, il prouve que les antis rétroviraux à action direct (AAD) contre l’hépatite C peuvent également être efficaces dans les pays en voie de développement. Dès lors, il convient donc d’accentuer un accès favorable et souhaitable aux AAD en Afrique dans la mesure où le fléau lié au virus de l’hépatite C est considéré par les populations comme minime et négligeable. Le Dr Laura CIAFFI est d’ailleurs catégorique : « Ces études contribuent à la connaissance globale sur l’infection à VIH et à son traitement, puis sur l’hépatite C en confirmant le succès de la nouvelle thérapie. »
Les professionnels de la santé et les chercheurs ont donc convenu de mettre tous leurs efforts dans la recherche des voies et des moyens en vue de limiter les effets dévastateurs sur l’ensemble du territoire camerounais. Il est donc demandé aux pouvoirs publics d’œuvrer dans la fourniture des moyens aux chercheurs camerounais pour limiter les dégâts à travers la sensibilisation des populations, le dépistage rapide de ces fléaux et la mise sous antirétroviraux des malades.
En conclusion, le ministre de la Santé publique André Mama Fouda a rappelé aux chercheurs camerounais la diffusion des résultats de leurs recherches obtenues. Ceci va d’ailleurs constituer l’étape primordiale et fondamentale de la recherche opérationnelle en matière de recherche sur la santé