• L’hôpital de Mamfe a été incendié
• Des dégâts matériels ont été observés
• Paul Biya agit
Il y a quelques semaines en début du mois de juin, l’hôpital du district de Mamfe a été incendié. Des départements de l’infrastructure sont partis en flamme. Bien que personne n’ait véritablement revendiqué le coup fatal jusqu’ici, chacun a sa petite idée de l’auteur, qu’on soit du côté du régime au pouvoir ou dans le camp de l’opposition. Le chef de l’Etat Paul Biya n’attend pas de le savoir avant d’agir.
Le président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Paul Biya a décidé de rabibocher l’hôpital du district de Mamfe incendié dans le Sud-Ouest du pays. Antérieurement, le gouvernement a recommandé la prise en charge psychologique des victimes ainsi que les membres de leurs familles et le personnel de santé.
Paul Biya a ordonné qu’une aide d’urgence soit apportée à l’hôpital. L’aide a été remise le 18 juin 2022 par le ministre chargé de mission à la présidence de la République, Victor Arrey Nkongho Mengot.
C’est du matériel médical d’une valeur de quatre-vingt (80) millions de francs CFA déployé à l’hôpital que des hommes lourdement armés ont mis en lambeau. Cet appui permettra aux gestionnaires de l’infrastructure de se relever après l’attaque, de continuer par offrir des services de santé aux population.
Il est évident que tout le monde s'attendait à ce que Paul Biya ordonne la réhabilitation de l'hôpital de Mamfe. Ce que les Camerounais n'envisageaient pas cependant, c'est que le leader du RDPC prenne en considération la dimension humaine (à travers le suivi psychologique) dans ce processus de réaménagement du bâtiment.
Hôpital incendié à Mamfe : les ambazoniens accusent le gouvernement avec des preuves accablantes
L’hôpital du district de Mamfe a été incendié. Depuis, chacun essaie de connaître les auteurs de cet acte qui a toutes les apparences criminelles. L’opinion publique veut comprendre les raisons qui sous-tendent le geste. Pendant un temps, on a accusé les ambazoniens. A leur tour, ils accusent l’armée camerounaise.
Les ambazoniens ont la réputation d’être sans pitié. Mais ils assurent que même en temps de guerre, ils savent qu’il y a des infrastructures qu’il ne faut pas toucher, comme un hôpital. Par conséquent, ils rejettent toute la culpabilité sur les formes armées camerounaises. C’est l’un d’entre eux, Mark Bareta, qui est monté au créneau.
Les hôpitaux, les églises, les écoles sont des zones interdites pendant la guerre. Les forces d’Ambazonie se sont renseignées à ce sujet. Cependant, nous avons vu un modèle dans cette guerre si commune. Chaque fois qu’Amba fait de gros gains, quelque chose de terrible arrive à la douleur d’Amba Black. L’attaque récente de l’hôpital de Mamfe est claire.
Le Cameroun/les mandataires s’engagent dans une bataille de communication/morale pour garder leur peuple sous contrôle ainsi que pour neutraliser tout gain réalisé par Amba. La neutralisation des neuf (09) forces camerounaises par les Amba avait besoin d’un revirement. Le Cameroun/leurs mandataires ont trouvé une correspondance à l’hôpital de Mamfé. Honte.