La défense de leurs intérêts et leur intégration complète étaient en débat à Douala.
Pour que les personnes handicapées ne se sentent plus marginalisées, l’Association « Sawa O’ Pagnya » a décidé de militer en faveur de leurs droits et de leur intégration complète au sein de notre société.
Récemment à Douala, une conférence- débat a été organisée sur le thème : « Les personnes handicapées et le développement du Cameroun ».
De nombreux sujets ont été abordés : le cadre légal et réglementaire des personnes ayant un handicap au Cameroun, les enjeux de la prise en charge des personnes handicapées mentales et physiques, leur rôle dans la résorption de la précarité urbaine et de la création d’emploi.
Claudine Abang, panéliste, s’est appesantie sur les enjeux de la prise en charge et les difficultés au quotidien.
La spécialiste a expliqué que la prise en charge demeure un problème majeur pour cette tranche de la population, qui se sent toujours mise à l’écart.
Marie Louise Neangwa Noubissie, handicapée moteur, a dans son exposé précisé que les personnes en situation de handicap comme elles participent au développement de notre pays, au rayonnement du tissu économique, à travers leurs activités génératrices de revenus « ce ne sont pas des mendiants, ce sont des responsables...
Elles doivent donc être considérées comme des êtres à part entière », a affirmé l’ancienne fonctionnaire.
Marie-Louise, malgré son handicap, a travaillé dans l’administration camerounaise jusqu’à son départ à la retraite.
Hermine Vanessa Essiben, la responsable de l’Association Sawa O’pagnya qui œuvre aux côtés de cette couche défavorisée, pense qu’il faut œuvrer en faveur de leur une intégration totale.
D’autre part, il est nécessaire de s’occuper en particulier des enfants handicapés physiques, intellectuels ou sensoriels.
Il est impératif d’améliorer leur qualité de vie, créer des centres de rééducation et d’assistance pour une autonomie à l’âge adulte.