Harcèlement sexuel : un grand cadre camerounais sauvagement épinglé

Le journaliste Boris Bertolt a donné plus de détails dans une affaire qui défraie actuellement la chronique. Le lanceur d’alerte écrit sur les réseaux sociaux : « Également accusé de harcèlement sexuel, Abdoulaye Nchingou Mouchili perd sa première bataille contre Joseph Pagop pour le contrôle de l’ex-filiale de Ernst and Young au Cameroun.

Dans son développement, Boris Bertolt souligne qu’Abdoulaye Nchingou Mouchili ‘vient de perdre la première partie de la bataille qui l’oppose à Joseph Pagop pour le contrôle du cabinet consulting ECA Cameroun, ex-filiale camerounaise du géant de l'audit et du conseil Ernst and Young.

Lors de l'Assemblée générale du 13 septembre 2023, Abdoulaye Nchingou Mouchili, et autres avaient voté pour le renvoi de Joseph Pagop Noupoué et sa sortie de l'actionnariat. Ce dernier avait introduit un recours au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.

23 novembre, le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo a accédé à sa demande de bloquer l'inscription au Registre du commerce des conclusions de l'Assemblée générale du 13 septembre.

Les juges ont prononcé le "maintien du statu quo" en attendant que les autres procédures judiciaires soient clarifiées. C’est à dire, Joseph Pagop Noupoué reste à la tête pour l’instant de ECA Cameroun au grand dam de Abdoulaye Nchingou Mouchili.

Mais, ce n’est pas seulement le seul problème auquel Abdoulaye Nchingou Mouchili est confronté. En effet, au sein de l‘ex filiale Ernst And Young, ce dernier est également accusé de harcèlement sexuel.

En effet, Mesode Koge épouse Fonderson employée de Ernst & Young a déposé une plainte contre Abdoulaye Nchingou Mouchili pour harcèlement moral et sexuel ».